2. Sur route : sans les mains
En attendant l'arrivée de mécaniques plus petites (C180, C200), l'offre débute à 184 ch en essence C200 et à 194 ch en diesel avec cette version 220 d, le best-seller, dont le 4 cylindres évolue. Il cube désormais à 2.0 et répond aux prochaines normes Euro 6d (en vigueur au 1er septembre 2018), ce qui, avec des émissions de 121 g, le place pratiquement dans la case neutre du malus (53 €).
Plus léger, plus puissant (194 ch) et surtout bien plus coupleux (400 Nm) que son ancêtre, ce bloc offre un caractère plaisant. Les accélérations sont solides (0 à 100 km/h en 7 s), les reprises musclées malgré quelques lenteurs de boîte et son appétit très bien maîtrisé. Nous avons relevé une moyenne de 6,6 l/100 km durant notre essai dans la vallée de la Moselle (57). Il est d’office proposé avec la boîte automatique 9-G Tronic et, au choix, une transmission 4x2 ou 4x4. Il est aussi décliné en version 150 ch (200 d) et sera rejoint à la rentrée par un petit 1.6 de 122 ch actuellement impliqué dans le Dieselgate.
En essence, l’allemande inaugure un tout nouveau et moderne 1.5 de 184 ch (C200), non testé, équipé d’un alterno-démarreur entraîné par courroie qui assure des fonctions telles qu’un «boost » et une récupération d’énergie. Pour couronner la gamme, le V6 AMG gagne en puissance et plafonne désormais à 390 ch.
Les liaisons au sol évoluent aussi avec l’arrivée en option (1 100 €) du châssis piloté « dynamic body control » issu de la Classe E. Le conducteur peut modifier à loisir les caractéristiques de l’amortissement (souplesse et fermeté) via la molette du « dynamic select » située sur la console centrale. Le système fonctionne en permanence et le réglage s’effectue individuellement pour chacune des roues, ce qui se traduit par une grande efficacité sur l’asphalte. La Classe C ne peut renier sa réputation de grande voyageuse confortable, qu’elle renforce ici au même titre que ses qualités dynamiques.
Enfin, pour ce qui est des aides à la conduite, l’allemande revient dans la course avec l’arrivée d’un pilote semi-autonome très pointu (pack assistant à la conduite Plus : 2 500 €). Des radars et une caméra scannent la route, les données sont mélangées aux infos de la navigation et l’assistant régule la distance, la vitesse, le freinage et intègre en prime les changements de voies. Comparé à la concurrence ce système fonctionne vraiment très bien.
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