2. Sur route : dynamique contre homogénéité

Nos deux rivales affichent des puissances identiques de 130 ch, mais pour y arriver, les deux constructeurs ont choisi des solutions techniques distinctes. Peugeot a choisi un 1.2 trois cylindres alors que Volkswagen a installé un 1.5 quatre cylindres micro-hybridé et tout cela a des répercussions directes sur la conduite.

Dès les premiers tours de roues, les différences sont évidentes. Ainsi, la 308 bénéficie de la tonicité de son moteur dès les plus bas régimes. Un punch très sympathique renforcé par son poids très contenu avec seulement 1 290 kg sur la balance. La Golf semble moins démonstrative mais elle ne s’en laisse pas compter pour autant. Son 1.5 se débrouille très bien également comme l’atteste le 0 à 100 km/h abattu en 9,4 s alors que la 308 demande 0,3 s de plus sur le même exercice. Mais le quatre cylindres de Volkswagen a d’autres avantages comme le fait d’être moins bruyant. La sonorité du Puretech sympathique par moments peut se révéler trop envahissante notamment lors des phases d’accélération. Mais surtout la consommation qui est son point faible car nous avons constaté un écart d’environ 1.0 litre en sa défaveur avec 7,5 l/100 km contre 6,5 l/100 km pour la Golf. Celle-ci tire profit de son architecture et de sa micro-hybridation.

Au-delà des motorisations essayées aujourd’hui, 308 et Golf proposent une vaste gamme de moteurs avec de l’essence, de l’essence micro-hybridé, du diesel et de l'hybride rechargeable pour la Golf. Sous le capot de la 308, on trouve de l’essence, du diesel et de l’hybride rechargeable. Il faudra patienter quelques mois pour découvrir la micro-hybridation et une version 100% électrique.

Question comportement, les 308 et Golf ont toujours représenté le haut du panier sur la route. Forcément cette nouvelle confrontation ne déroge pas à cette règle. La dernière-née du marché des compactes a conservé ce qui a fait sa réputation à savoir son dynamisme avec une direction ultra-précise mais elle a amélioré son confort que ce soit en termes de filtration ou d’amortissement. Face à elle, la Golf ne démérite pas avec une homogénéité exemplaire mais l’allemande donne moins le sourire que la française en raison d’un tempérament plus neutre, mais cela ne signifie pas pour autant que la Golf n’est pas agréable, bien au contraire. Tout dépend où vous placez le curseur dans votre choix. De notre côté, nous donnons notre préférence à la 308, tout en reconnaissant que la position de conduite de la 308 ne conviendra pas à tous les gabarits. Un souci déjà signalé sur la précédente génération et qui demeure aujourd’hui.