2. Sur route : de gros défauts
La simplicité est aussi de mise au niveau des motorisations. L’offre s’articule autour d’unbloc essence, le PureTech de 82 ch, et un diesel de dernière génération, le BlueHDi 100 ch, celui de notre essai.
Les défauts constatés lors de notre premier essai se confirment. La C-Elysée n’a apparemment pas subi le même traitement que le reste de la gamme. La marque a réalisé tellement d’économies sur les éléments d’insonorisation, que rouler à 130 km/h sur autoroute en devient pénible. Le diesel pourtant de conception moderne est quasiment présent dans l’habitacle en phase d’accélération. Dommage, car ce dernier a le mérite d’être compétent dans sa tâche. Il peut compter sur le poids contenu de la caisse (1 090 kg) pour offrir tout le confort et l’agrément qu’on peut attendre de ce genre de véhicule. La boîte de vitesses mécanique qui l’accompagne n’est pas la plus agréable à manier mais elle a le mérite d’être étagée de manière à privilégier la sobriété (ainsi que les niveaux d’émissions). Nous avons relevé une consommation moyenne de 5,6 l/100 km durant notre essai.
Le châssis conçu pour les pays émergents est orienté confort avec une souplesse prononcée de l’amortissement. En ligne droite, aucun problème, la C-Elysée filtre efficacement et offre un bon niveau de confort à ses occupants. En revanche, dès que la route sillonne le maintien de caisse et la direction laissent à désirer. La berline assez flémarde du train avant et moyennement précise dans ses trajectoires réclame une petite attention. Des défauts qu’on pourrait lui pardonner si cette dernière était commercialisée au prix d’une Dacia Logan. Mais face à une Tipo, la française s’incline en matière de prestations dynamiques.
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