2. Sur route
Un premier examen des fiches techniques de nos deux concurrents suffit à nous rendre compte de différences assez importantes. Ainsi, le Stelvio possède un moteur de 210 ch soit 20 ch de plus que le 2.0 TDI du Q5. Le bloc italien est également plus coupleux (470 Nm contre 400 Nm pour le Q5). Tout cela a bien évidemment des conséquences sur les performances que ce soit les reprises ou les accélérations. Ainsi, le 0 à 100 km/h est ainsi abattu en 6,6 secondes pour le Stelvio contre 7,9 secondes pour le Q5. 1,3 s sur le même exercice, c’est tout simplement énorme. Forcément, cela se ressent à la conduite d’autant plus que le Stelvio est nettement plus léger que son rival : 1 659 kg pour l’italien contre 1 845 kg pour l’allemand, soit un écart de près de 200 kg ! Le Stelvio s’impose tout simplement comme le modèle le plus léger de sa catégorie grâce à l’usage notamment d’un arbre de transmission en carbone. De quoi accentuer l’avance du Stelvio qui s’avère nettement plus dynamique que le Q5. Il accélère plus fort, les relances en sortie de virage sont plus énergiques, pourtant le Q5 est loin d’être le dernier de la classe. Cette domination, le Stelvio la doit à son moteur, à sa boîte à 8 rapports provenant de chez ZF, qui est tout simplement la meilleure du monde et qui équipe notamment la gamme BMW, mais aussi à son châssis. Développé à partir de la plate-forme Giorgio – la même que la Giulia élue plateforme de l’année 2016, le Stelvio profite d'une excellente répartition des masses (50/50) mais également d’un tempérament de propulsion. Ainsi, la transmission Q4 transfère en conditions normales 100 % du couple sur l'essieu arrière. Attention, ces qualités dynamiques ne sont pas exsangues de défauts. Ainsi, le 2.2 se révèle plus bruyant que le 2.0 TDI.
Tonique, le Stelvio doit toutefois rendre la main en matière de confort. Le Q5 est tout simplement royal sur route avec un soin tout particulier apporté au bruit de roulement et d’air. A son bord, le silence est impressionnant, ce qui est une des faiblesses du Stelvio, plus sonore. L’aisance du Q5 se confirme aussi par une plus grande stabilité en virages, avec des mouvements de caisse très bien maîtrisés et un roulis quasi inexistant. Le Stelvio est loin d’être ridicule mais il doit s’incliner.
Au final, deux philosophies s’opposent. D’un côté, le Stelvio qui met l’accent sur le dynamisme et de l’autre, le Q5 qui impressionne par son confort. À vous de faire votre choix mais il est bien difficile de les départager.
Classement sur route
1re ex aequo : Alfa Romeo Stelvio & Audi Q5
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