2. Sur la route : toujours dans le coup
Le système hybride de la Lexus CT200h aura beau souffler sa dixième bougie l'année prochaine, elle continue d'enregistrer des consommations moyennes et d'offrir un agrément avec lesquels seule une autre Toyota peut rivaliser. En utilisant comme il se doit la boîte type CVT, c'est-à-dire en sachant utiliser avec parcimonie l'accélérateur, on peut très facilement se placer sous la barre des 5 l/100 km même en ville, ce qui est remarquable, le tout dans un silence royal. Par contre, les accélérations et les reprises ne sont pas vraiment à la hauteur des lignes agressives de notre modèle d'essai en finition F Sport, les 136 ch étouffés par la transmission peinant à déplacer les 1 370 à 1 465 kg de l'ensemble (suivant le niveau de finition).
Et c'est bien dommage, car les allergiques aux envolées lyriques de la transmission CVT seront surpris par la montée plus progressive dans les tours que Lexus a su offrir à la CT avec le restylage précédent et châssis, plus typé sport que celui de l'Auris, offre un certain dynamisme malheureusement difficilement mis à profit vu le manque de relance que peut, malgré tout, fournir la mécanique. Et la petite Lexus n'offre ainsi ni le beurre, ni l'argent du beurre, puisque la fermeté des suspensions pénalise le confort, qui reste acceptable avec les jantes de 16 pouces mais commence à devenir sec et trépidant sur chaussées dégradées en 17 pouces.
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