2. Sur la route : le confort en ligne de mire

Compte tenu du contexte pro-essence, c’est cette dernière carburation qui réalise le gros des ventes dans la catégorie des SUV urbains. Ce sont donc deux trois cylindres essence suralimentés associés à une boîte automatique qui s’opposent. D’un côté le Puretech 110 EAT6 pour le C3 Aircross, de l’autre le 1.0 TSi 115 DSG7. Les prestations des deux blocs sont très proches. Ils offrent une belle vivacité et des reprises proches d’un moteur diesel avec peut-être un soupçon de nervosité à mettre à l’avantage du C3 Aircross. La boîte DSG du T-Cross se démarque par sa douceur et sa vélocité quand celle du C3 Aircross donne quelques à-coups à bas régime. Les deux se rejoignent sur un point : leur appétit féroce. Ainsi nous aurons relevé une moyenne de 7,9 l/100 km pour le SUV de Citroën contre 7,6 l/100 km pour celui de Volkswagen. Ils présentent l’avantage d’être exemptés de malus avec des taux de CO2 maîtrisés (114 g/km pour le C3 Aircross et 106 g/km pour le T-Cross).

A la conduite, les deux SUV se distinguent davantage par leur niveau de confort que par leur dynamisme. Comme chacun sait, le confort, c’est le dada de Citroën qui prouve une fois de plus son savoir-faire en la matière. Le C3 Aircross filtre et amortit avec grande classe. Les suspensions, les sièges larges et moelleux et l’isolation sont une réussite totale. Le T-Cross, ne démérite pas en offrant à ses occupants un amortissement de qualité. Toutefois, l’allemand prend un peu plus de gîte en courbe et ses sièges sont bien moins douillets, ce qui le place un cran en dessous. Le T-Cross comble ce déficit par une dotation d’aides la conduite plus riche que celle du C3 Aircross. Par exemple, il bénéficie du régulateur de vitesse adaptatif ou encore de la détection des cyclistes, inexistants au catalogue du C3 Aircross. Au final le C3 Aircross devance d’une courte tête le Volkswagen T-Cross dans le domaine de la conduite.

Classement dynamique :

Egalité