2. Sur la route – Le confort avant tout
À partir du moment où l'on s'assoit dans la Camry, on devine tout de suite sa philosophie : plus qu'une voiture, c'est un outil. Et cela commence par un siège conducteur aux réglages électriques de série permettant de se concocter une position de conduite parfaitement adaptée à sa morphologie. Après une brève impulsion sur le bouton de démarrage, l'instrumentation s'illumine puis une fois le levier de vitesses en position D, la grande Toyota s'élance dans un silence total, le système hybride privilégiant l'électrique à basse vitesse. La direction est légère, très légère, trop légère et sans la moindre remontée d'informations mais cela participe au final à l'esprit de souplesse général auquel contribuent les suspensions qui gomment toutes les imperfections de la route avec talent, entraînant toutefois d'importants mouvements de caisse en courbes. Pas l'engin rêvé pour faire une spéciale de rallye, ce qui ne surprendra personne, mais on a là un véhicule particulièrement confortable à même d'avaler du kilomètre par centaines sans ressentir la moindre fatigue.
Et sans avoir à faire souvent de pauses dans les stations-service puisque le groupe motopropulseur de la Camry, bénéficiant de l'expérience unique de Toyota dans le monde de l'hybride, se montre particulièrement sobre. Malgré une masse dépassant les 1 600 kg, il est en effet très facile de rester sous les 7 l/100 km de moyenne sans la moindre notion d'éco-conduite tandis que les plus habiles conducteurs parviendront sans peine à se rapprocher des 5l/100 km. Au terme de notre essai, malgré un parcours vallonné et les exigences du tournage de la vidéo laissant peu de place à la sobriété, nous avons ainsi obtenu un impressionnant 5,9 l/100 km. En cravachant un peu, la boîte à train épicycloïdal a toujours tendance à manger beaucoup de puissance, mais il en reste suffisamment pour offrir des accélérations et des reprises vigoureuses quand le besoin se fait sentir.
Cela étant, une Camry s'apprécie aussi depuis l'arrière, surtout dans la finition Lounge de notre modèle d'essai qui comprend la banquette électrique commandée par le panneau sur l'accoudoir central aux multiples fonctions. Une fois installé avec de la place à revendre au niveau des genoux, on peut aisément régler l'inclinaison du dossier, augmenter de quelques degrés la climatisation, changer de station de radio avant de baisser le volume, puis remonter le rideau de la lunette arrière. Un confort royal qui ne laisse au final plus grand-chose à Lexus.
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