2. Sur la route, la Bigster se débrouille bien

Beaucoup de nouveautés aussi sous le capot du Bigster puisque toutes les motorisations sont désormais électrifiées. La plus originale et intéressante sur le plan financier sera la mild hybrid 140 GPL, une offre unique sur le marché qui marie microhybridation et GPL. Ce moteur existe aussi sans l’offre GPL et elle décline aussi en 4x4 mais en 130 ch. Enfin, la gamme est chapeautée par une nouvelle offre hybrid forte de 155 ch. Elle se compose d’un nouveau moteur thermique de 1.8 l de cylindrée de 107 ch couplé à deux moteurs électriques. C’est justement cette version que nous avons aujourd’hui à l’essai.
Si le moteur thermique est nouveau, l’architecture et le fonctionnement sont classiques pour le groupe Renault. Le démarrage se fait en tout électrique et cette situation se reproduit régulièrement, notamment en ville. L’ensemble brille alors par sa douceur et sa vivacité à basse vitesse et des transitions d’énergies indolores.

Sur route, cette association entre le 4 cylindres, qui dispose d’un couple de 170 Nm et l’électrique, qui possède 205 Nm se révèle nettement moins plaisante en raison d’une sonorité entêtante lors de certaines phases. Ainsi, parfois, quand on sollicite l’accélérateur, le moteur thermique s’emballe, notamment lors des phases de montées ou lorsque l’on roule chargé. À cela s’ajoute une boîte auto, lente et hésitante. Les performances sont modestes avec une vitesse maximale de 180 km/h et un 0 à 100 km/h abattu en tout juste moins de 10 secondes. Mais ce groupe moto propulseur n’a pas que des défauts puisqu’il se montre particulièrement sobre. Ainsi, lors de notre essai, nous avons enregistré une moyenne de 5,9 l/100 km, ce qui est très bien vu le gabarit de ce Bigster.
Dacia a misé sur la légèreté

Développé sur la même plateforme que le Duster à savoir CMF-B, le Bigster offre des prestations globalement convaincantes. Dacia a particulièrement travaillé sur deux domaines. Le premier concerne l’insonorisation, que ce soient des bruits de roulement et d’air, afin d’offrir à son nouveau SUV des prestations dignes du segment. Les efforts dans ce domaine ont été payants puisque le Bigster est plus silencieux que le Duster. L’autre porte sur le contrôle du poids. Dans sa version la plus lourde, le Bigster ne pèse que 1 515 kg, ce qui est plus léger que la plupart des concurrents. Ce choix a un impact sur vos finances, car cela signifie : pas de malus au poids ni de stationnement hors de prix si vous résidez dans certaines grandes villes françaises. Les autres implications portent sur la tenue de route. Les mouvements de caisse sont globalement bien contenus, sauf en conduite très rapide et la direction fait preuve d’une bonne consistance. De quoi garantir un bon agrément.
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