2. Sur la route : des (auto)routières
Avec un gabarit davantage adapté aux larges avenues américaines qu’aux centres-villes européens, l’ID.7 n’est clairement pas la voiture idéale pour les trajets urbains. Elle y dévoile pourtant une qualité surprenante : un diamètre de braquage inférieur à 11 m, ce dont ne peuvent se targuer nombre de modèles des catégories inférieures, ni même sa rivale (11,8 m). Pour des véhicules de ce segment, cette donnée paraît toutefois relever davantage de l’anecdote que de l’atout majeur. Ce qu’il nous tarde réellement de savoir, c’est comment se comportent nos deux électriques sur le réseau secondaire et les voies rapides.
Et justement, en termes de comportement, ni l’une, ni l’autre ne nous réservent de surprises. Malgré un gabarit, un poids et une puissance respectable, la tenue de route se révèle impériale dans les deux cas. Et, ce, sans que les aides à la conduite ne soient sollicitées en usage "normal".
Si elles sont sécurisantes, ces deux-là ne sont malheureusement pas des plus passionnantes à conduire. Mais pas pour les mêmes raisons. L’ID.7 avoue une neutralité trop parfaite. Son train avant se place avec une grande précision, mais on ressent aucun mordant et, surtout, la direction isole totalement du bitume. À l’inverse, les ingénieurs de Hyundai ont voulu une direction plus directe, mais le résultat n’emballe guère, là encore à cause d’un manque trop important de ressenti. Si, toutefois, on se laisse tenter par des routes escarpées abordées à bonne allure, sachez qu’aucune de nos protagonistes du jour ne se laisse tenter par un roulis marqué.
Pour parvenir à ce résultat, la Ioniq 6 a dû raffermir un peu trop ses suspensions. Globalement bon, le confort d’amortissement est trop sec sur les chaussées en mauvais état. La Volkswagen, pour sa part, marie parfaitement l’absence de roulis et le confort. Mais le secret de notre voiture d’essai pour parvenir à ce mariage de la carpe et du lapin, c’est la suspension pilotée optionnelle, intégrée à différents packs dont le moins coûteux vaut tout de même 1 250 €. Plus satisfaisant dans son fonctionnement, cet équipement n’empêche toutefois pas totalement les rebonds lorsque l’on roule sur de la "tôle ondulée".
Sur autoroute, tant la Hyundai que la Volkswagen font étalage du meilleur d’elle-même. Confort, insonorisation et tenue de cap sont au rendez-vous. C’est sur ce terrain que l’on se rendra à l’évidence : à ce niveau de gamme, l’électrique est parfaitement adaptée aux longs trajets. D’autant que les pauses recharge ne s’éterniseront pas. Sur une borne de 300 kW, comptez environ un quart d’heure pour passer de 20 à 60 % de charge sur la Ioniq 6. Pour l’iD.7, il faudra plutôt tabler sur 20 minutes, mais cela reste fort acceptable. Rappelons que, pour l’une comme pour l‘autre, parcourir 300 km sur autoroute entre deux charges est parfaitement possible.
Sur la route | Volkswagen ID.7 Pro Life Max | Hyundai Ioniq 6 229 ch |
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Agrément moteur | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 14,3 /20 | 13,1 /20 |
Sécurité | Volkswagen ID.7 Pro Life Max | Hyundai Ioniq 6 229 ch |
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Crash-test (Euro Ncap) | ||
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14 /20 | 13,2 /20 |
Autonomie | Volkswagen ID.7 Pro Life Max | Hyundai Ioniq 6 229 ch |
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Système de récupération d'énergie | ||
Autonomie : relevés Caradisiac (parcours mixte) | ||
Autonomie : données constructeur (parcours mixte) | ||
Note : | 12 /20 | 16 /20 |
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