Premières images et impressions de conduite de la Mazda MX-5 restylée
Cédric Pinatel , mis à jour
La voiture de sport la moins chère du marché évolue un peu pour 2024. Voilà nos premières images et nos impressions de conduite en attendant l'essai complet.
Quand on rêve de s’offrir une voiture de sport neuve mais qu’on n’a pas les moyens d’acheter une Alpine A110, il ne reste plus qu’elle : même si son prix de base a beaucoup augmenté au cours de la dernière décennie, la Mazda MX-5 reste la reine incontestée des sportives abordables.
Conçue exclusivement pour procurer du plaisir de pilotage, la Japonaise évolue un peu pour l’année 2024 avec un très discret restylage extérieur (notez les quelques modifications sur le bouclier avant et les nouvelles optiques à LED), quelques nouveautés dynamiques et surtout un habitacle remanié.
Premières images et impressions de conduite de la Mazda MX-5 restylée
L’intérieur de la MX-5 gagne en effet un écran tactile central de 8,8 pouces (identique à celui des Mazda2 et CX-3) sur la console centrale, mais aussi un combiné d’instrumentation modernisé. La sportive propose aussi une nouvelle finition cuir beige en option, qui tapisse joliment la sellerie et la partie basse de la planche de bord.
Sous le capot, les moteurs ne changent pas
Cette MX-5 restylée conserve ses deux moteurs essence atmosphérique, un quatre cylindres 1,5 litre de 132 chevaux en entrée de gamme et un bloc de 2,0 litres revendiquant 184 chevaux sur le modèle le plus puissant. A noter que les aides électroniques s’améliorent (avec un inédit mode « Track » de l’ESP) et que la direction revoit son calibrage, tout comme le blocage de différentiel arrière.
A partir de 33 000€ avec un malus français raisonnable
33 000€, voilà le premier prix désormais de cette MX-5 désormais sans concurrence directe : la Toyota GR86, sa plus proche concurrente même si elle dispose d’un toit impossible à ouvrir, vient de quitter le catalogue et donnait droit à 60 000€ de malus écologique français ! La MX-5 résiste correctement à ce malus puisqu’elle accuse entre 1 172 et 2 918€ avec la boîte manuelle (mais près de 10 000€ pour la boîte automatique !). Rageant, mais c’est désormais la seule vraie voiture de sport qu’on peut s’offrir quand on n’a pas de gros moyens.
Premières impressions de conduite
Au volant de la version de base à 33 000€ équipée du petit bloc de 1,5 litre de 132 chevaux, la MX-5 donne le sourire dès les premiers mètres. Et même avant, franchement, rien que pour le plaisir de se retrouver avec une position de conduite d'authentique voiture de sport, à raz le sol mais avec un long capot devant et des commandes idéalement positionnées. Les performances en ligne droite feront rigoler l'utilisateur de gros diesels familiaux (0 à 100 km/h en 8,3 secondes) mais il aurait bien tort de se moquer : dès qu'il faut tourner cette version de base est absolument merveilleuse à conduire avec sa direction communicative, son excellente boîte de vitesses manuelle, sa poupe mobile à l'inscription et ses mouvements de caisse généreux qui la rendent vivante sans jamais devenir vicieuse. Un vrai régal, surtout qu'elle consomme à peine plus de 5 litres aux 100 km en conduite tranquille et tres en la cravachant. Impossible de la faire fumer des pneus "à l'accélérateur" dans le sinueux à cause de la puissance et du couple limités (seulement 152 Nm), mais on ne ressent même pas le besoin d'avoir une auto beaucoup plus puissante tant les sensations sont plaisantes. En plus, elle reste quasiment aussi confortable qu'une Alpine. Que demander de plus ? Un moteur plus puissant et un bloquage de différentiel mécanique, peut-être, que nous essaierons justement demain sur la version haut de gamme avec son moteur de 2,0 litres développant 184 chevaux...
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