
Avec son Bigster, Dacia s'attaque aux SUV compacts et cela va faire mal !
Un seul bloc essence de 204 ch pour la Mercedes Classe C. Ce moteur est un quatre cylindres turbo 1.5 associé à une micro-hybridation 48 V et une boîte automatique 9G-Tronic (commune à toutes les motorisations). La partie thermique affiche 204 ch tandis que la partie électrique, 20 ch. Le 0 à 100 km/h est abattu en 7,3 secondes avec la berline et 7,5 secondes avec le break. Les reprises sont moins bonnes qu’avec les blocs diesels et la micro-hybridation 48V chargée de récupérer de l'énergie à la décélération et de la restituer à l'accélération n’apporte pas un vrai soutien au moteur thermique. La roue libre (déconnexion du moteur si les conditions sont réunies) ne fonctionne pas souvent avec les assistants électroniques chargés de moduler la vitesse dont le régulateur de vitesse adaptatif. Avec ce système le gain en consommation est très limité et sans être une vorace, la Mercedes Classe C essence consomme entre 6,5 et 7,5 l de carburant aux 100 km. Avec ce moteur associé à une transmission intégrale 4Matic, le break peut se changer en version All-Terrain qui dispose d'attributs de véhicule baroudeur (garde au sol surélevée, skis de protection à l’avant et à l’arrière, entourages de protection des ailes…).
Diesel d’entrée de gamme, le 2.0 de 163 ch (il n’y a plus de moteur Renault 1.5 dCi sous le capot de la berline allemande) procure un bel agrément de conduite, mais la puissance est un peu limitée pour une auto qui fait 1 725 kg sur la balance soit seulement cinq kilos de moins que la version C 220 d qui affiche, quant à elle, 37 ch de plus.
Le Diesel a mauvaise presse et pourtant il séduit toujours les gros rouleurs qui trouveront avec ce bloc diesel de 200 ch leur bonheur. Ainsi motorisée, la Mercedes Classe C se montre très agréable à conduire que ce soit en version berline ou en version break. Les 440 Nm de couple du moteur thermique auxquels peuvent s’ajouter les 180 Nm de la micro-hybridation font merveille pour propulser la Mercedes Classe C sans aucun effort d’un virage à l’autre. Comme pour le bloc essence, le système d’aide à la conduite et la micro-hybridation ne travaillent pas de concert, l’aide de la micro-hybridation (qui récupère de l’énergie à la décélération pour la restituer ensuite) n’est pas flagrante, tandis que le système de roue libre quand les conditions sont déterminées comme compatibles n’est pas souvent en fonction. Malgré tout, la consommation sur autoroute à vitesse stabilisée est raisonnable avec une consommation proche des 5 litres de moyenne aux cent kilomètres avec le break et encore moins avec la berline. Comme pour la motorisation essence C 200, cette motorisation C 220 d peut être associée à une transmission 4Matic, mais cette fois-ci avec la berline, le break et pas seulement le break All-Terrain.
Deux motorisations hybrides rechargeables sont disponibles pour la Classe C berline, mais seule la C 300 e est disponible pour les deux carrosseries. Cette motorisation hybride plug-in C 300 e est constituée d’un bloc thermique de 204 ch et d’un électromoteur de 129 ch. On atteint ainsi la puissance totale de 313 ch et une valeur de couple de 550 Nm. De plus, l’autonomie est de plus de 100 km en électrique grâce à une l’utilisation d’une batterie de 25,4 kWh. La recharge à la maison s’effectue en 2 heures sur une wallbox alimentée en courant triphasé, tandis que la C 300 e peut être rechargée (de série) en courant continu (maxi 55 kW) et cela en 30 minutes sur une borne d’autoroute. Quand la batterie est à son seuil minimum, la consommation ne s’envole pas pour autant, l’auto passe en mode hybride simple et la consommation s’établit à 7 litres de moyenne aux 100 km, ce qui reste raisonnable. Moins raisonnable en revanche, le tarif de l'hybride plug-in : 62 050 € en entrée de gamme et pas de bonus gouvernemental. Il faudra de nombreux milliers de kilomètres avant de rentabiliser l’affaire face à des modèles diesels, plus économiques. Rappelons que pour utiliser au mieux un hybride plug-in, il convient de rouler avec une batterie pleine le plus souvent possible (et de recharger à domicile où ça coûte le moins cher). Quant au coffre, la capacité diminue et passe à 315 litres pour la berline et 360 litres pour le break et il n’y a pas de rangement spécial pour les câbles de recharge, dommage.
Disponible en carrosserie berline, la motorisation hybride rechargeable C 400 e affiche 381 ch et des tarifs qui dépassent les 70 000 €. Mais est-ce que le jeu en vaut la chandelle ?
Caradisiac vous conseille la motorisation diesel C 220 d de 200 ch.
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