Quelle BMW Série 1 choisir ?
En même temps qu’elle adopte la traction, la BMW Série 1 modifie également son style, n’est plus disponible qu’en cinq portes et ne dispose plus de six cylindres sous son capot. Beaucoup de changement pour cette rivale d’Audi A3 et de Mercedes Classe A qui reste une super voiture à conduire. Pour tout connaître de cette auto et déterminer qu’elle est le meilleur couple motorisation-finition, suivez le guide.
La BMW Série 1 se met au diapason de ses rivales et adopte la traction en lieu et place de la propulsion. Elle affiche également un nouveau style qui est la conséquence de l’utilisation de la plateforme UKL qui impose une implantation transversale des motorisations (fini les six cylindres sous le capot). Le capot est très court façon monospace, la ceinture de caisse est plus élevée et la voiture est plus haute. Devant, on trouve des projecteurs Full Led de série et une calandre typique BMW avec deux haricots imposants qui marquent la nouvelle tendance stylistique de la maison.
Habitabilité dans la moyenne
Moteur en position transversale et plus de roues arrière motrices, on pouvait penser que l’habitabilité de cette berline compacte allait s’améliorer. Et bien pas vraiment. Si la marque munichoise est parvenue à augmenter l’espace aux jambes et à la tête des passagers de la banquette arrière de quelques millimètres, la BMW Série se situe dans la moyenne du marché avec des cotes proches de celle de la Mercedes Classe A, quant au volume de coffre, il s’établit à 380 litres, ce qui n’est pas exceptionnel. D’autant plus qu’il faut prendre en compte pour obtenir cette valeur de l’espace de 60 litres situé sous le plancher du coffre. On s’attendait à mieux dommage.
Modernité affirmée
Dans l’habitacle, on trouve sur les versions les plus haut de gamme (ou en option), une instrumentation numérique de 10,25 pouces, un grand écran d’infodivertissement de 10,25 pouces également. Pour l’entrée de gamme et les finitions de milieu de gamme, il faudra se contenter de compteurs analogiques et d’un écran de 8,8 pouces. Le cockpit de la BMW Série 1 est copié sur celui de la BMW Série 3. L’environnement respire la sobriété, la présentation et la qualité de fabrication sont d’un haut niveau. Bien de son temps, la BMW Série 1 fait le plein d‘aides à la conduite, devient plus connectée et dispose, comme la Mercedes Classe A, d’un assistant personnel « Hey BMW ». On peut également gérer certains équipements par commandes gestuelles, se servir du système Auto Reverse du Park Assist qui permet de faire faire automatiquement en marche arrière (sur cinquante mètres) le trajet que l’auto vient de faire en marche avant. Cependant, il faudra souvent plonger dans le catalogue d’options pour obtenir l’équipement high-tech qui nous fait rêver. À noter que pour la première fois, la BMW Série 1 peut recevoir un toit panoramique vitré, une option facturée à 1 150 €.
Une technologie qui a du sens
C’est dans le but de limiter le plus possible les coûts et de rationaliser sa production, que la marque BMW s’est décidée à doter sa nouvelle BMW Série 1 de la plateforme commune BMW Série 2 – Mini et de passer à la traction. Pour ne pas froisser les fans de la propulsion, BMW a tout fait pour gommer le sous-virage en installant de série la technologie ARB. Celle-ci permet de limiter le patinage des roues avant grâce à un répartiteur de couple intégré directement à l’unité de contrôle du moteur, et non pas dans le calculateur du système de contrôle dynamique de stabilité. La limitation du patinage fonctionne en corrélation avec le système de contrôle dynamique de stabilité (DSC) pour réduire nettement la tendance au sous-virage typique d’une traction.
Plus confortable et moins fun
Au volant, cela se traduit par un châssis équilibré et prévenant, à la manière d’une Mercedes Classe A. La voiture est toujours dynamique et efficace, mais reste un peu moins fun à conduire. Le gain le plus marquant avec cette nouvelle architecture étant le confort. On peut également évoquer un gain en motricité grâce à la technologie ARB. Avec une direction directe et précise, un train arrière multibras de série, la BMW Série 1 est facile à inscrire en virage et ne dévie pas de la trajectoire restant bien campée sur ses appuis. Bien entendu pour tirer toute la quintessence du châssis il faudra opter pour une motorisation puissante. Si on laisse de côté les moteurs d’entrée de gamme (116i de 109 ch et 116 d de 116 ch), à partir des 118i de 136 ch et 118 d de 150 ch on peut commencer à se faire plaisir au volant. Ensuite le niveau de puissance augmente avec le 120i de 178 ch et le 120 d de 190 ch. Tandis que les versions sportives 128ti de 265 ch (traction avec différentiel mécanique Torsen et boîte auto 8), et M135i xDrive de 306 ch (quatre roues motrices et boîte auto 8) sont là pour séduire les conducteurs les plus sportifs.
Enfin, en matière de tarif, la marque munichoise avec sa BMW Série 1 n’innove pas et la berline cinq portes (seule carrosserie disponible désormais) se cale sur les tarifs de ses rivales Audi A3 et Mercedes Classe A.
La BMW Série 1 en dix points
- Berline, cinq portes, cinq places
- Dimensions (L x l x h en mètres) : 4,32 x 1,80 (rétros repliés) x 1,44
- Volume de coffre : 320 litres (+ 60 litres sous le plancher de coffre) soit 380 litres
- Moteurs essence : 116 i de 109 ch, 118i de 136 ch, 120i de 178 ch, 128ti de 265 ch, M135i de 306 ch
- Moteurs diesels : 116 d de 116 ch, 118 d de 150 ch, 120 d de 190 ch
- Version quatre roues motrices xDrive de série sur la M135i et en option sur la 120d
- Boîte manuelle six rapports pour les 116i, 118i, 116 d, 118 d, auto 7 rapports pour la 120i, auto 8 rapports pour 128ti, M135i et 120 d. Auto 7 rapports en option sur 116i, 118i et 116 d, auto 8 rapports en option sur 118 d.
- Cinq finitions : Série 1, Lounge, Edition Sport, M Sport, Business Design (réservée aux professionnels)
- Deux finitions exclusives : 125ti et M135i
- Tarif : à partir de 24 850 € (Diesel : 27 600 €)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération