Présentation vidéo - Audi Skysphere Concept : le transformer
Après avoir été dévoilé à Pebble Beach aux États-Unis l'an passé, le magnifique concept car Audi Skysphere est de passage à Paris cette semaine à l'occasion du salon Vivatech. L'occasion de découvrir un engin extraterrestre qui s'allonge à volonté et permet au roadster ultra-sportif de se transformer en voiture autonome ultra-confortable.
Inutile de prendre ses rêves pour des réalités. Inutile de s'imaginer au volant de ce roadster Audi Skysphere en allant visiter le salon Vivatech ou il est exposé jusqu'à samedi soir. Car de l'aveu même de son créateur, le designer Gaël Buzyn, c'est un concept car qui ne sera jamais fabriqué en série. Même si, pour nous consoler, ce directeur du bureau de style de la marque à Malibu aux États-Unis n'exclut pas le fait que certains éléments se retrouveront dans le futur sur des Audi de série. Mais pas question de voir dans ce Skysphere, une future R8 ou le prochain TT. Ceci n'est que le rêve d'une voiture électrique idéale, hélas.
Car tout le monde rêve d'une auto sportive, puissante, silencieuse et parfaitement dessinée. Et ce concept germano-américain coche toutes ces cases. Le long capot et la face arrière effilée forment un ensemble sobre et aérodynamique que vient troubler les angles acérés du profil. Un mélange des genres parfaitement heureux. Pour parvenir à ce résultat, les équipes de Buzyn affirment qu'ils se sont inspirés des Horch d'avant-guerre, les créations d'August Horch, le fondateur d'Audi.
Certes ces voitures des années 30 disposaient d'un capot très long, et comme le Skysphère, leurs charnières de portières se situaient à l'arrière. Mais c'est bien là les seules comparaisons possibles avec le roadster pétri de modernité. À commencer par les dizaines de leds qui ornent sa calandre. On peut se la jouer sobre et les utiliser avec parcimonie, ou carrément m'as-tu vu en éclairant toute la face avant. même effet wahou à l'arrière.
Dans l'habitacle de ce Skysphere, même étonnement, et même curieux mélange de sobriété et d'extravagance. Les deux sièges sont parés de velours et de microfibres et les contre-portes de bois d'eucalyptus et de bambou. Cet intérieur aux teintes bleutées tranche avec la planche de bord qui, d'un bord à l'autre, accueille un écran multimédia de plus de 140 cm de long. Mais pourquoi est-il coupé en deux ?
C'est le secret du roadster de 4,94 cm qui, d'un simple geste sur un bouton se transforme en GT autonome. Grâce à deux vérins électriques situés sur les côtés, l'auto s'allonge alors de 25 cm et s'abaisse de 10 cm pour atteindre 5,19 m. Alors que l'auto grandit, le volant se rétracte, les sièges reculent automatiquement et les deux écrans se rejoignent pour ne plus former qu'une seule et même dalle de plus de 1,40 m. Ainsi allongés, les deux occupants profitent d'un film ou d'une vidéo alors que le Skysphere les emporte à bon port. Un repos mérité après une escapade en roadster.
Un roadster avec 642 ch sur le seul train arrière
La conduite de l'engin serait si donc fatigante ? Elle pourrait l'être en examinant sa fiche technique. Car elle affiche 642 ch et 750 Nm de couple envoyés sur le seul train arrière, et contrairement à sa transformation en voiture autonome de niveau 4, il convient de s'en occuper sérieusement pour qu'elle reste sur la route ainsi parée.
Mais autonome ou manuelle, la conduite du concept Audi reste du domaine du rêve, comme l'est son autonomie annoncée : 500 km. Ce qui, étant donné sa puissance et sa batterie de 80 kWh relève de l'utopie. Mais on peut rêver et c'est la raison d'être de ce Skysphere.
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