Présentation vidéo - DS 7 (2022) : ne l'appelez plus Crossback
C’est en 2017 que DS a présenté la DS 7 Crossback, un SUV familial qui a tout de suite rencontré le succès dès sa commercialisation en 2018. Cinq ans après ses débuts, il a droit maintenant au traditionnel restyling de mi-carrière.
Avec la DS 3 de première génération, la DS 7 est sans aucun doute l’un des modèles de la firme française qui a connu la plus grande réussite. Il a permis ainsi à la marque de se faire un nom sur le marché premium en constituant jusqu’à 50% des ventes du constructeur et se positionnant comme le SUV premium le plus écoulé en France entre 2018 et 2021. Les acheteurs ont été séduits par son style, sa technologie, mais également par le fait qu’il s’agit d’un véhicule français.
La DS7 hybride rechargeable 360 ch abat le 0 à 100 km/h en 5,6 s, valeur très honorable pour un véhicule de ce type.
Même si l’engouement est toujours important, il est temps, après cinq ans d’existence, de se refaire une beauté. Avant de faire le tour du propriétaire, il faut préciser que DS profite de l’occasion pour modifier le nom de son modèle. Partant du constat que les gens l’appelaient naturellement DS 7 en lieu et place de DS 7 Crossback, DS a donc joué la simplicité. Il en sera de même dans quelques mois de la DS 3 Crossback, qui deviendra DS 3 lors de son restyling vers la fin de l’année.
Cette « nouvelle » DS 7 se caractérise avant tout par des modifications portant sur l’avant et l’arrière du véhicule. Ainsi, la face a été réinterprétée et on remarque immédiatement la nouvelle signature lumineuse et notamment les feux de jour inédits. Fini ceux verticaux d’origine, ils sont remplacés par de nouveaux qui s’inspirent de ceux figurants sur les concepts DS X E-Tense et Aero Sport Lounge.
Dénommés « DS Light Veil », ils se composent de quatre traits comportant 33 LED. Sur le plan technique, il s’agit d’une surface polycarbonate gravée au laser et peinte sur la seule face interne de manière à lui donner un aspect alternant lumière et zones couleur caisse. Émettant une lumière diffuse, celle-ci est plus forte sur les traits extérieurs. Cette nouvelle entité côtoie des projecteurs plus affinés qui changent de technologie. Fini, les cristaux qui tournent et qui constituaient l’une des marques de fabrique de DS.
Désormais, la marque française a fait appel à des projecteurs Pixel LED comprenant 84 LED qui permettent d’optimiser l’éclairage suivant les conditions de circulation et climatiques. Les autres changements portent sur la calandre qui a été élargie tandis que les DS Wings – ces éléments chromés – sont maintenant de taille réduite. La partie basse du bouclier a été redessinée et le soft noze, pièce entre le capot et la calandre légèrement revu. Avec la diminution du chrome et de son côté bling-bling, la DS7 ne perd pas en personnalité, bien au contraire, cela renforce son côté statutaire et elle gagne même en dynamisme avec la finition Performance Line.
Beaucoup de nouveautés du côté de l’arrière puisque c’est le hayon dans son intégralité qui a été remplacé. Celui-ci dispose de lignes de caisses plus marquées. Les feux sont plus fins et entre eux ne figure plus le nom DS 7 Crossback mais DS Automobiles.
Si l’extérieur a profondément été repensé, c’est moins le cas de l’habitacle. Ainsi, la planche de bord demeure inchangée. Elle se compose toujours d’une instrumentation numérique de 12 pouces dont les graphismes ont été améliorés et d’un écran multimédia 12 pouces qui reçoit le nouveau système d’exploitation de Stellantis, qui marque un progrès notable en matière d’ergonomie et de fluidité.
Comme souvent chez DS, les matériaux ont fait l’objet d’un traitement particulier avec notamment une nouvelle trame du cuir sur la planche de bord et sur les contre-portes. Certaines spécificités de DS comme le point perle ou le guillochage sont bien évidemment toujours d’actualité. L’ambiance intérieure reste aussi agréable avec une vraie impression de qualité que ce soit au niveau des choix de matériaux que de l’assemblage.
Comme les dimensions sont identiques, statu quo en revanche au niveau des aspects pratiques avec une habitabilité arrière généreuse et un volume de coffre intéressant de 550 litres quelle que soit la motorisation. Il en est de même pour ce qui est de l’équipement, cette DS7 se distingue toujours par la présence de la vision nocturne et de la suspension adaptative gérée par caméra, qui sont extrêmement rares sur le marché.
Plus d’essence mais un nouveau moteur hybride rechargeable
Il y a du nouveau côté moteur avec l’introduction d’une version hybride rechargeable 360 ch directement issue de la DS9. Esthétiquement, elle se différencie par des voies avant et arrière élargies, une hauteur de caisse rabaissée de 15 mm et des jantes 21 pouces spécifiques. Capable d’atteindre le 0 à 100 km/h en 5,6 s, cette DS 7 peut parcourir 57 km en tout électrique. Les deux autres versions hybrides rechargeables existantes de 225 et 300 ch bénficient d’une nouvelle batterie de 14,2 kWh permettant d’augmenter l’autonomie en électrique de 10 km soit un total de 65 km. Il y a enfin un bloc diesel de 130 ch. Pas d’essence en revanche.
La gamme de cette nouvelle DS 7 se comprendra cinq finitions : Bastille, Perfoline, Perfoline +, Rivoli et Opera. Elle arrivera en concessions en septembre prochain. Les tarifs ne sont pas encore connus. On sait juste qu’une version de lancement appelée « La Première » qui représentera le haut de gamme sera vendue aux environs de 77 000 €.
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