

L’engin, même ouvre des horizons, distille de nobles sensations et autorise des accès qui favorisent l’échange humain. Et Sylvain Tesson sait de quoi il parle. En vingt-cinq ans, il a pris de la bouteille sur le sujet et nous permet d’éviter le goulot mental dans lequel on voudrait nous pousser. Écrivain voyageur Sylvain Tesson parcourt le monde à moto. Il nous livre un véritable traité du savoir voyager, dans un album retraçant ses expéditions.
On retrouve l’auteur dans le dernier Figaro Magazine, un soulagement, une pincée d’air frais même si les censeurs auraient à cœur de dire qu’en Royal Enfield il serait moins pur. Mais la moto, n’en déplaise, c’est l’aventure, les échanges, l’humilité, le respect. Tout le contraire des discours d’édiles parisiens ou autres. Les derniers 1 000 km de Sylvain Tesson en Mongolie méritent le détour. Un acte de foi.
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