MV Agusta : 50 millions d’euros de dette toujours à gérer
Chez MV Agusta, la réalité économique et financière rattrape les annonces rassurantes et les effets de présentation originale et exclusive du genre F4 Zagato. Il y a aussi eu les belles versions RC des F3 et F4. Cependant, la lourde dette est toujours à honorer tandis que rien n'est réglé avec l'actionnaire AMG.
Un actionnaire que l'on peut aussi appeler Mercedes et qui serait sur le papier un nom idéal pour voir l'avenir en rose. Comme l'ont fait les rouges de Ducati avec Audi. Peut-être, mais à Varese, c'est la famille Castiglioni qui est aux commandes de la marque et elle ne veut pas lâcher les rênes. Une divergence politique aux conséquences certaines.
Car il va bien falloir penser à rembourser les 50 millions d'euros. Le PDG de MV Agusta Giovanni Castiglioni a choisi l'option de pousser AMG hors du capital en se trouvant d'autres investisseurs aux reins au moins aussi solides. Ce qui n'est pas si évident à dénicher.
Selon les arguments du média Il Giorno relayé par le site Sport-Bikes, le tribunal de Varese doit étudier un plan qui espère s'appuyer sur la bonne volonté des créanciers et autres fournisseurs dont beaucoup sont des sous-traitants de la région de Varese, eux aussi pour le coup en difficulté. Ce n'est donc pas acquis.
Sinon, en plus d'un échelonnement du paiement de ses dettes, MV Agusta va réduire ses effectifs, produire moins de machines, se concentrer sur les modèles à forte marge. Ceux-ci viennent de la plateforme quatre cylindres. Au prochain Salon de Milan, la nouvelle Brutale quatre cylindres est justement attendue et sera le prélude à une politique visant une production de 10 000 unités, synonyme d'une gamme trois cylindres figée aux F3, Brutale et Turismo Veloce.
MV Agusta travaille avec environ 200 employés à son usine de Varese. Autant de personnes qui suivent avec la plus grande attention cette actualité.
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