Mortalité routière : pas d'amélioration en 2019
3 239 personnes ont perdu la vie sur les routes de métropole. C'est un nouveau plus bas historique… mais un recul de 0,3 % par rapport à 2018.

Un "chiffre historiquement bas", qui est "le résultat d'une politique volontariste". Voilà comment Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur, a présenté le bilan de la mortalité routière 2019 lors d'un déplacement en Essonne. L'année dernière, 3 239 personnes ont été tuées sur les routes de la métropole.
C'est en effet un nouveau plus bas historique, après 2018. Mais la baisse est de 0,3 %, soit seulement 9 tués en moins ! Voilà qui semble peu alors que c'était la première année complète avec la mesure des 80 km/h sur le réseau secondaire, une mesure qui devait épargner plusieurs centaines de vies par an.
La Sécurité Routière souligne toutefois que la mortalité a baissé de 4 % en dehors des agglomérations, alors qu'elle a été stable sur autoroutes et en hausse de 7 % dans les agglomérations. Elle n'évoque pas cette fois les éventuels effets de la casse des radars, une bonne partie des cabines étant HS en début d'année. À noter que le nombre d'accidents a reculé de 1,1 %, à 55 162.
Par catégorie d'usagers, la mortalité des automobilistes recule de 1 % (1 621 %, soit la moitié du total). Celle des piétons est stable (472 tués), celle des cyclistes en hausse de 5 % (184 tués). Il y a un léger mieux pour les motocyclistes (- 2 %, 613 tués, soit 19 % du total).
2019 a été marquée par une forte hausse de la mortalité chez les 18/24 ans, + 10 %. Avec 551 décès, cette tranche représente à elle seule 17 % de la mortalité. La hausse est particulièrement marquée chez les jeunes à bord de véhicules de tourisme et de véhicules utilitaires.
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