L'Italie aime associer l'art à ses productions industrielles et la moto n'est pas la dernière à encourager ce rapprochement épicurien. Chez MV Agusta, on a trouvé son homme en la personne d'un Simone D'Auria, désigner de son état et qui en pince pour le bois, l'écorce, les arbres.
Flash-back sur les grandes années de MV Agusta où Arturo Magni régnait en maître dans le milieu des courses. Avec un palmarès impressionnant (37 titres constructeurs et 38 titres de champion du Monde entre 1950 et 1976) le maestro transforma une marque en véritable nom mythique.
La petite marque de Varese qui monte et ne cesse de grimper fait en ce moment l'objet de toutes les rumeurs. Une fièvre estivale difficile à appréhender et que l'on jure non orchestrée, mais qui montre tout l'intérêt porté à cette marque qui a pris un nouvel élan.
MV Agusta nous sort une dernière variante de sa Brutale équipée du 1078cc 16 soupapes. Pour quelques 158 ch débridés et un couple de 100 Nm. Celle-ci s'appelle Corsa et elle annoncée en Italie au tarif de 20. 990 euros. Ce n'est bien sûr pas donné, mais l'engin se veut statutaire, jusqu'à dépasser le concept même du premium.
Déco Virginio Ferrari pour les F3 et autres Brutale. L'italien, monégasque d'adoption, offre ses couleurs aux MV Agusta histoire de rouler autrement qu'en rouge. L'ex-champion du Monde de Superbike (pardon, F1 à l'époque) donne donc son nom pour des préparations spéciales qui ne manqueront pas de panache, que vous optiez pour une version 675 ou 800.
Alka Design sort sa palette de couleurs et propose aux fans de F3 une version inspirée de la Lamborghini Egoista. Pouvant être réalisée sur une base de 675 (ici en essai) ou de 800, la Zafferano proposera un tuning en douceur permettant de rouler différent sans tomber dans le « too much » avec néanmoins une omniprésence de carbone (dans la version du même nom) qui ne fait pas l'erreur de trop attirer l'oeil.
Pour moins de 14 000€ elle veut redéfinir les canons de la sportive haut de gamme. En revendiquant près de 150 ch et 173 kilos, elle a effectivement des arguments pour ce faire. Son nom ? MV Agusta F3 800 ! La voilà donc la nouvelle bête de Varese.
Pendant qu'en France, sur l'anneau de Montlhéry, les machines anciennes étaient mises à l'honneur, de l'autre coté des Alpes, une autre grande nation de l'histoire de la moto, l'Italie, ouvrait le bal des manifestations faisant la part belle aux "classiques" ainsi qu'aux machines de compétition.
La Brutale 800 existant et la Rivale nous étant promise à la disposition pour le second semestre, il fallait bien s'attendre à ce que la F3 se mette aussi au trois cylindres. MV Agusta a comblé l'attente en annonçant que la bête serait lancée dans l'arène pour le début de l'exercice 2014.
Au Japon, on ne rigole pas avec les homologations. Dans un pays du soleil levant qui n'est pas avare en constructeurs de moto, et c'est le moins que l'on puise dire, on reste droit dans ses bottes lorsqu'il s'agît de passer sous les fourches caudines des normes sonores et de pollution.
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