Si la XR que vous propose Harley-Davidson a comme un goût d'inachevé, ne désespérez pas. Il y a en ce bas monde quelques préparateurs au travail si bien léché qu'il frise la catégorie constructeur pour améliorer l'ordinaire et faire d'un plat du jour, un festin à la carte particulièrement goûteux.
Pour une marque, rappeler son Histoire c'est aussi consolider le présent, une démarche qui devient incontournable lorsqu'elle se conjugue avec la vie des gloires du passé, icônes aujourd'hui disparu. Prenez le cas d'Harley-Davidson, marque américaine s'il en est, et qui a conquis en son temps le coeur d'un Elvis Presley qui aurait fêté, ce vendredi, ses 75 ans.
Harley-Davidson nous préparerait-il un joli Cafe Racer, la marque s'engagera-t-elle, après le XR 1200, dans une nouvelle démarche vers l'Europe en proposant un modèle au coeur américain mais aux formes furieusement britanniques ? Que nenni, l'opus assez réussi, appelé XRTT 1750, nous vient bel et bien d'un fils de l'Uncle Sam.
Quelle mouche a donc piqué les acrobates en tout genre et les cascadeurs de tout poil, pour se ruer ainsi pendant les Fêtes sur le XR 1200 et le Sportster pour exacerber à ce point leurs cabrioles ?
Deus Ex Machina est une enseigne australienne qui s'est donnée pour raison d'être de transformer et de créer à partir de machines modernes, des motos qui prolongent une philosophie et une esthétique du brêlon nées dans les années 40.
Jusque là, Harley-Davidson a traversé les âges en capitalisant sur une philosophie et un style dont la sédimentation a livré une culture à part entière avec ses codes et ses repères. Une recette qui n'a pas trop mal réussi à un constructeur plus que centenaire qui affronte actuellement la crise comme les autres blasons pris dans la tourmente.
Le préparateur américain « Roland Sand Design » s'est penché sur le cas du Sportster de la vielle dame de Milwaukee pour l'encanailler encore quelque peu, jusqu'à lui donner une nouvelle jeunesse.
Je ne sais pas pour vous, mais moi, j'ai un peu de mal à m'y retrouver. Les motos anciennes ont de plus en plus de succès et la compétition n'échappe pas à cet engouement. Voici ci-dessous une petite présentation des différentes disciplines consacrées à ces vieilles pétoires qui ne demandent qu'à reprendre du service.
Si vous avez aimé le premier opus, profitez encore des rediffusions car la suite de l'affaire n'est pas pour demain. Le film « Wild Hogs » qui mettait en scène un quatuor détonnant sur des brêles de Milwaukee, en l'occurrence Tim Allen, Martin Mawrence, William H.
Une tuile n'arrive décidément jamais seule et Harley-Davidson est en train d'en faire la douloureuse expérience. A moins qu'il ne s'agisse de cause à effet et d'un dommageable effet papillon.
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