Selon les fins limiers de GPOne, Valentino Rossi sera aujourd'hui, mardi, du côté de Silverstone pour honorer de sa présence l'inauguration d'une structure du paddock. Une abnégation qui est aussi intéressée puisque le « Doctor » profitera de cette occasion pour enfourcher la 1198 qui lui avait permis de se jauger physiquement sur le tracé de Misano, juste avant de s'embarquer pour le Qatar afin d'y entamer sa saison 2011.
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Vous avez vibré sur les polémiques entre Stoner et Rossi puis entre Lorenzo et Simoncelli ? La cabale espagnole contre ce dernier concentre votre attention et vous avez apprécié à sa juste valeur les gestes de Stoner sur la piste sanctionnés par une amende, le dépassement viril de Lorenzo sur Dovizioso sans la moindre remontrance des officiels ?
Ce Grand Prix de France était placé sous le signe de l'émotion et il n'a en rien déçu. Devant un public à l'affluence record, il nous a distillé du plaisir, de la rage, des déceptions, le tout pour mieux redistribuer les cartes dans un championnat qui se révèle aussi fluctuant que le cours de la bourse.
L'incident entre Casey Stoner et Randy De Puniet lors de la séance de réchauffement a été étudié par les commissaires qui n'ont pas attendu pour livrer leur verdict. Après avoir entendu les protagonistes, ils ont décidé de dédouaner le Français qui a affirmé qu'il était en plein réglage de son levier de frein et qu'il n'a pas vu son rival Australien arriver.
A côté d'un Valentino Rossi pour le moins dubitatif au sujet de sa prestation sur une Ducati toujours aussi rétive à ses ordres, nous avons eu droit à un Casey Stoner dominateur mais seulement confiant en ses capacités pour la course, à un Pedrosa à la recherche de stabilité, à un Simoncelli ravi, un Hayden surpris et un Lorenzo un tantinet agacé.
C'est un Randy De Puniet détendu qui affronte son Grand Prix de France avec une Ducati GP11 qui cause bien des soucis à plus huppé que lui. Le tricolore, en a pris son parti et on a maintenant l'impression dans le clan de Borgo Panigale de ne plus attendre la voix d'un Valentino Rossi annoncé durant l'intersaison comme le messie.
Un brin fataliste et résolument réaliste, Valentino Rossi a tiré les enseignements de cette première journée ensoleillée au Mans. Avant le début des hostilités, le mot d'ordre des troupes Ducati était hier que le travail lors des tests d'Estoril allait porter ses fruits et que sur le tracé du Bugatti, on allait en voir la couleur.
L'incident aurait pu passer inaperçu, mais il hante le paddock de ce Grand Prix de France pour le moment baigné par le soleil au Mans. Il s'agit d'une rencontre, disons fortuite, sur le tracé d'Estoril, lors des tests d'après Grand Prix du Portugal, entre la Ducati de Valentino Rossi et la Honda de Casey Stoner.
Si on avait dit avant les hostilités à Carlos Checa qu'il partirait du tant redouté rendez-vous de Monza avec quelques vingt sept points d'avance au championnat sur son plus proche poursuivant, sans doute se serait-il esclaffé.
Ce week-end, ce sera son rendez-vous de l'année avec des compatriotes qu'il ne demande qu'à combler au Mans. Mais ce Grand Prix de France s'annonce comme un combat avec une Ducati versatile qu'un état de forme moyen ne va pas aider à cerner.
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