Le vent n'a pas été le moindre des éléments qui s'est invité lors de la séance de réchauffement des frêles 125 et apparemment, il a soufflé en faveur d'un Julian Simon qui a marqué de son empreinte cet exercice matinal. Seul Cortese a pu le suivre tandis que les autres concurrents sont bien loin, à commencer par le détenteur de la position de pointe, Bradley Smith.
Bradley Smith a préservé son invincibilité affichée en GP125 depuis l'entame de ce meeting san marinais en s'adjugeant la position de pointe pour la course programmée sur ce tracé de Misano. La bataille a été rude avec Julian Simon qui loupe ce qui aurait été sa sixième performance dans le genre dans les derniers instants.
Si hier, Barbera a dominé son monde, Mattia Pasini, dont la dernière victoire remonte au Grand Prix d'Italie, lui a renvoyé la pareille en signant le meilleur temps de la dernière libre avant la qualification de cet après-midi.
La piste a sacrément évolué depuis la veille si l'on en juge par les derniers chronos du GP125, bien plus rapides. Certes, c'est toujours Smith qui mène la revue mais il a aussi amélioré son temps de plus d'une seconde, tout comme ses poursuivants, Espargaro et Simon, alors que Iannone continue à apparaître comme le meilleur transalpin à domicile.
Avec presque une demi-seconde d'avance sur son dauphin, le local de l'étape Mattia Pasini, le futur pilote Ducati pour Aspar en Moto GP n'a pas fait dans le détail en ce premier jour du Grand Prix de San Marin de la catégorie quart de litre.
Pour cette entame de meeting à Misano, qui prête son circuit à la République de San Marin qui peut ainsi se targuer d'avoir un Grand Prix au calendrier, Bradley Smith a chauffé la piste avec sa 125 en signant le meilleur chrono de la catégorie.
Partant d'une position de pointe magnifiquement acquise, sa première dans une catégorie qu'il côtoie pour la première et, par la force des choses avec l'installation du Moto 2, dernière fois, notre Champion du Monde 125 espérait bien revenir des Etats-Unis avec au moins un podium.
Meilleur temps de la première séance d'essai libre sur une piste détrempée, cinquième en qualification sur le sec et leader du Grand Prix des Etats-Unis 250 dès le départ donné, Indianapolis avait des airs de circuit de prédilection pour un Jules Cluzel insaisissable sur une Aprilia LE de la structure transalpine Matteoni.
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