Les constructeurs japonais, rivaux, mais aussi alliés
Les constructeurs japonais sont des rivaux sur de nombreux segments, mais il existe aussi une sorte d'unité nationale lorsqu'il faut s'associer pour partager les coûts sur d'importants projets.
Il sera très rare de voir un Peugeot ou un Citroën s'associer à un Renault, mais au Japon, les constructeurs n'ont aucun problème à devenir partenaires. Tout particulièrement en cette période charnière pour l'industrie automobile, qui doit faire face à des défis immenses : électromobilité, connectivité avancée ou encore conduite autonome et production de batteries, des constructeurs isolés en 2021 sont des constructeurs en probable difficulté.
Les Japonais n'ont d'autre choix, comme bien d'autres grands groupes automobiles : il faut nouer des partenariats. Et ils le font entre eux. Toyota avec Subaru pour les coupés sportifs, Toyota et Mazda en Amérique du Nord, Toyota et Suzuki en Europe, les alliances se sont multipliées ces dernières années.
Et en voici un autre. Toyota, Suzuki, Daihatsu et Mazda viennent d'annoncer une nouvelle collaboration sur les systèmes de communication de leurs futurs véhicules.
"Pour commencer, Suzuki, Subaru, Daihatsu et Mazda construiront ensemble des systèmes destinés aux voitures connectées de nouvelle génération, tout en intégrant leurs propres solutions aux technologies de base conçues par Toyota. Ces systèmes reposeront sur des caractéristiques de connexion communes entre les véhicules et les réseaux d’une part, les véhicules et le centre de gestion des communications d’autre part".
Le développement des technologies dématérialisées (souvent sous-traitées pour la partie stockage de données) devient un élément important pour les constructeurs automobiles s'ils veulent transformer l'essai des services connectés, mais aussi celui de la voiture autonome.
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