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Le président de Renault critique le malus au poids

Pour Jean-Dominique Senard, le malus au poids, qui doit entrer en vigueur en 2022, est une taxe "complètement inutile".

Le président de Renault critique le malus au poids

Le gouvernement a beau répéter que les impôts n'augmenteront pas pour financer le plan de relance, il va créer une nouvelle taxe automobile, un deuxième malus. Après le CO2, c'est le poids qui servira de méthode de calcul. Selon les premiers éléments connus, seront visés les véhicules de plus de 1,8 tonne, avec des exceptions pour les hybrides rechargeables et les électriques.

Ce deuxième malus ne plaît pas au président de Renault, Jean-Dominique Senard. Dans une interview au Monde, il "considère que la taxe sur le poids est complètement inutile". Pour lui, c'est aussi un impôt culpabilisant : "La demande se porte sur des véhicules plus gros. Or, le client est roi. Je ne vois pas pourquoi on devrait le culpabiliser ainsi".

Pour Jean-Dominique Senard, cette nouvelle taxe est également une difficulté supplémentaire pour le maintien des emplois en France : "On veut préserver les emplois dans la filière automobile ? Commençons par alléger la fiscalité sur la mobilité". Le gouvernement en reste heureusement conscient, car il a quand même bien assoupli la proposition de départ. Des députés défendaient un malus au poids à partir de 1,4 tonne. Le gouvernement a relevé la barre à 1,8 tonne pour épargner la quasi-totalité des véhicules assemblés en France. Mais la filière s'inquiète déjà d'une taxe qui sera de plus en plus sévère au fil des années.

Jean-Dominique Senard demande du temps pour que les marques s'adaptent aux évolutions de réglementation : "C'est sympathique de parler de moteur électrique, mais des milliers d'emplois étaient concentrés sur les moteurs thermiques. Nous (les constructeurs) nous retrouvons brutalement dans une situation où il faut régler ces questions sociales sans avoir pu les anticiper".

Le président du Losange fait savoir que Renault a l'intention de concentrer sur la France la production des véhicules électriques. Mais il demande à l'État un soutien pour baisser les coûts de production.

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