Le Parti Socialiste veut se séparer du Sharan qui porte malheur
Après la déroute aux élections présidentielles et législatives, le PS risque la banqueroute. Tous les moyens sont bons pour faire des économies, notamment faire du ménage dans le garage de Solférino.
C'est la crise au Parti Socialiste, dans tous les sens du terme. Après l'échec cuisant à l'élection présidentielle, le PS a connu un naufrage aux législatives, avec seulement une trentaine de députés élus. Un résultat historiquement bas qui va peser sur ses finances, chaque voix apportant de l'argent aux partis.
Le PS va devoir se serrer la ceinture, et toutes les mesures sont bonnes. Alors que l'hypothèse de la vente du siège de Solférino est évoquée, le parti souhaite se séparer d'un véhicule bien encombrant, un Volkswagen Sharan.
Celui-ci avait été choisi au cours de l'été 2016 afin d'être utilisé par le candidat du PS pour la présidentielle. Tout portait à croire à l'époque que ce serait François Hollande. Le choix d'un véhicule allemand avait fait réagir. Le PS s'était justifié en indiquant qu'il fallait un grand modèle à portes arrière coulissantes, ce qui selon lui n'existait pas dans la production française. Il avait oublié les nouveaux Peugeot Traveller et Citroën SpaceTourer. Au final, le candidat fut Benoît Hamon, qui n'a pas utilisé ce Sharan !
Le journal le Point révèle que le PS a demandé au concessionnaire s'il pouvait reprendre le Sharan, pris en location sur 36 mois avec un loyer mensuel de plus de 1 000 €. Nos confrères indiquent que le constructeur a promis d'être arrangeant mais que la reprise se fera avec des pénalités. Mais ce sera toujours cela de gagné à l'aube d'une période d'austérité qui risque de durer plusieurs années.
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