Le nombre impressionnant de modèles que Stellantis lancera dans l'année
L’année 2024 est d’une grande richesse pour le groupe Stellantis puisque vingt nouveaux modèles vont intégrer les catalogues des différentes marques.
C’est à l’occasion d’une table ronde, à laquelle Caradisiac a participé, que Stellantis a détaillé ses résultats financiers au premier semestre. Si le bénéfice de 5,6 milliards d’euros sur les six premiers mois de l’année n’a rien d’inquiétant dans l’absolu, M. Tavares ne s’en réjouit pas pour autant. En effet, ce bénéfice est en baisse de 48 % et le chiffre d’affaires recule de 14 %.
Néanmoins, le patron du groupe compte sur son « magasin de jouets » pour inverser la tendance. En effet, 2024 est une année de lancement avec pas moins de vingt nouveaux produits. Un chiffre qu’il ne serait pas possible d’atteindre si le nombre de marques n’était pas aussi important.
Néanmoins, sur toutes les nouveautés présentées, dix sortent déjà des chaînes de production. C’est le cas du duo Peugeot 3008 et 5008, du Citroën Berlingo restylé, de la Lancia Ypsilon, du Maserati Greacale Folgore ou encore du Citroën Basalt. Ce dernier est un SUV coupé qui ne posera pas ses roues en Europe puisqu’il vise l’Inde et l’Amérique du Sud. À noter par ailleurs que le Peugeot 2008 est aussi produit en Amérique du Sud.
Du côté du pays de l’Oncle Sam, le populaire SUV Ram 1500 a débarqué en février dernier avec sous son capot un moteur six cylindres fort de 540 ch.
En Europe, la seconde étape de l’offensive se concentre sur les segments B et C. Ainsi, le groupe mise beaucoup sur la Citroën C3 dont la version thermique débute sous la barre des 15 000 € et son pendant électrique à 23 300 €.
Sa cousine technique, la Grande Panda, est aussi un pilier important de la stratégie de Stellantis en termes de volume. Elle joue une carte plus fun que la C3, tout en réalisant un clin d’œil à la Panda des années quatre-vingt. Les aspects pratiques soignés, tel que le câble de recharge rétractable qui a nécessité un « travail de dingue » dixit M. Tavares, devraient permettre de séduire les clients.
Toujours en Italie, même s’il est fabriqué en Pologne, l’Alfa Romeo Junior compte bien se faire une place dans le segment très disputé des SUV urbain. Il sera disponible en thermique et en électrique avec notamment une version forte de 280 ch que nous avons eu l’occasion d’essayer.
La marque au Blitz n’est pas en reste non plus avec les Grandland et Frontera. Le premier, reposant sur la plateforme STLA Medium, est le cousin technique du Peugeot 3008. Le second est plus compact avec ses 4,38 m de long, mais il ne peut embarquer sept passagers à l’inverse de son frère jumeau le Citroën C3 Aircross.
De la Dodge aux États-Unis
Bien éloigné de certains critères comme le rapport entre espace intérieur et encombrement, l’Amérique du Nord verra apparaître la Dodge Charger Daytona… qui deviendra électrique. Au menu, une batterie de plus de 100 kWh de capacité et une puissance atteignant 670 ch ! Pas vraiment moins raisonnable, le Jeep Wagoneer S pointera le bout de son capot, à partir du quatrième trimestre, avec 600 ch et 800 Nm de couple.
Le Dodge Ram 1500 REV profitera d’une version électrique dont les chiffres impressionnent : 800 km d’autonomie grâce à un accumulateur de 229 kWh. Il sera épaulé par le Ram 1500 Ramcharger.
Les Dodge Charger Daytona, Jeep Wagoneer S et Jeep Recon reposeront sur la plateforme STLA Large dont l’autonomie prévue est de 800 km. Entre 2024 et 2026, huit modèles sont programmés sur cette plateforme.
Par ailleurs, depuis son apparition en 2022 jusqu’en 2026, la plateforme Smart Car servira à treize modèles. Les Fiat Grande Panda, Citroën C3 ou encore C3 Aircross en profitent déjà.
Avec une telle offensive de produit, le groupe Stellantis devrait davantage être en phase avec ses objectifs, d’autant que la gamme des utilitaires comprend également des nouveautés.
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