5. Le Malaguti GT 500 Spidermax : millésime 2006
En voilà un qui porte très bien son nom tellement il ressemble à un insecte ! Le Malaguti Spidermax a débarqué sur le marché en 2005 avec pour idée de se rapprocher le plus possible de la moto. Enfin, la moto version GT. C'est alors à ce moment précis que ce maxi-scooter débarque avec la panoplie complète : cadre en alu, des jantes 16 pouces pour la stabilité « grandes-roues), un look étudié et soigné et un freinage qui se veut intégral.
Malaguti s'est mis ouvertement en relation avec une certaine marque dénommée Piaggio pour trouver une motorisation qui pourrait se placer dans ce maxiscooter. Quelque chose de performant en monocylindre pour le coût de fabrication et obtenir de la performance sans pour autant taper dans le bicylindre. C'est donc que la marque italienne s'est penchée sur le moteur Piaggio Master à injection (on le retrouve d'ailleurs dans bien d'autres marques).
Malgré que ce soit un scooter, le Spidermax n'a pas vraiment vocation urbaine, surtout avec sa partie arrière qui montre un coffre plus que généreux. Comme cité plus haut, la première chose que l'on remarque sur ce scooter, c'est la ressemblance étonnante avec un insecte (araignée, abeille, enfin c'est vous qui voyez après !), mais de face avec ses flancs garnis d'aérations, on le prendrait pour une moto. De derrière, son popotin surprend de par sa largeur. Ce qui est sûr, c'est que côté look, il ne fait pas comme tout le monde et c'est peut-être ce qui le rend séduisant.
Autre détail tout à fait troublant c'est le plancher (encore le fait de vouloir se rapprocher du look d'une moto), le tunnel est imposant et les emplacements pour les pieds sont minuscules, donc vous n'avez pas trop le choix pour le placement des pieds. Heureusement qu'une fois à bord, le positionnement se fait le plus naturellement du monde (enfin, il faut lever un peu la jambe pour esquiver le ponton central). Un point d'honneur au niveau des finitions avec un plastique granuleux et mat et pas un fil qui dépasse, très agréable à l'œil.
Le côté GT donne une position très agréable mais on aurait tendance à se retrouver loin du tableau de bord. Toujours dans le souci de la finition haut de gamme de Malaguti, une fois la clé dans le contacteur on peut voir à l'action l'ouverture sur vérins du coffre de selle et l'ouverture de la petite boite à gants. Et oh miracle (chose rare dans le milieu du scooter grandes-roues !), le coffre peut contenir deux casques intégraux ! Il est complété d'un éclairage et d'une prise 12 volts. Pour le pilote on retrouvera un dosseret réglable. Et même si le passager est bien installé, avec les cales-pieds rétractables et une poignée ergonomique, un petit dosseret aurait été un plus.
Le contacteur en route, le tableau de bord se met à faire un check-up de la machine et un bruit d'échappement signale que le moteur peut être mis en route. Même si le poids se fait sentir lors des manœuvres à l'arrêt, il sait se faire oublier un fois en route.
Le SpiderMax se faufile très facilement dans une circulation dense, il braque avec aisance et même si il est imposant, il se laisse placer ou on le désire. Ce scooter sait avaler les disparités de la route grâce à l'efficacité des fourches de 41 mm de débattement. Conjugués avec ses grandes roues, il est stable et se laisse emmener sans broncher.
Le moteur offre des performances plus que correctes, il ne bronche pas et pousse dès que l'on tourne la poignée des gaz. Pas d'à-coups brusques, il est homogène du début à la fin de sa plage d'utilisation. A se méprendre, oui, à une moto GT.
Il y a bien un hic me direz-vous ? Et bien hélas oui et il se situe au niveau du freinage. Le Spidermax possède un bon freinage couplé qui s'actionne uniquement du levier gauche (pas de dosage personnel). Le freinage seul du levier droit s'avère insuffisant et fait par la même occasion beaucoup trop travailler les fourches avant.
Le confort à haute vitesse est raisonnable, mais une bulle réglable pourrait éviter aux grands gabarits de subir des turbulences sur le sommet du casque. Côté tenue de route en revanche rien à redire, on se sentirait presque en sécurité totale.
Même si ce scooter a plus la vocation de GT de part ses prestations d'équipements (hormis l'absence de vides poches sur le devant), il s'avère qu'il est très polyvalent et pourra allier balade du week-end et déplacements urbains pour le travail. Une marque qui gagne à être connue dans nos contrées.
La côte au premier trimestre 2010 :
- 3190 euros. Scooter souvent surévaluée du au fait de sa rareté.
Les problèmes récurrents du Le Malaguti GT 500 Spidermax :
- Vibrations - Perte de visserie de carénage
Exemples de prix de pièces détachées (d'origine) : Non communiqué
Les plus:
- Look / finitions
- Comportement
- Place sous selle
Les moins :
- Réseau peu étendu
- Freinage
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