2. Land Rover Defender 90 Hard Top (2021) - Sur la route : un as du tout-terrain
Sous le capot, l’offre est simple avec un seul moteur disponible. Un six cylindres en ligne diesel micro-hybridé de 200 ch. La version « 110 » peut en plus être associée aux déclinaisons 250 et 300 ch. Ce 3.0 diesel développe un couple maxi de 500 Nm, très précieux car le Defender est loin d’être une ballerine, son poids à vide avoisinant les 2,3 tonnes.
A la conduite, ce bloc délivre des performances vraiment très correctes. Il est docile, silencieux à bas régime et son mariage avec la boîte automatique (ZF) à 8 rapports est une réussite qui rend la conduite en ville agréable. Sur route et autoroute, le 3.0 fait preuve de bonne volonté. Le conducteur n’est jamais à court de puissance et peut affronter toutes les situations sereinement. De plus, il distille une sonorité sympathique, "proche" d'un V8 essence. En usage routier sur un parcours mixte nous avons relevé une moyenne de 10,2 l/100 km ce qui reste au final assez proche des valeurs d’homologation WLTP (9,3 l/100 km).
Le Defender a forgé sa légende en tout-terrain, alors même s’il est devenu plus chic, le 4x4 britannique n’en renie pas ses origines pour autant. La transmission intégrale permanente, une gamme de vitesses courte et la gestion de la motricité via le Terrain Response sont ici de série. Pour bénéficier des suspensions pneumatiques et d’un blocage de différentiel arrière, il faudra vous orienter vers le châssis long (110) et grimper en finition.
Quoi qu’il en soit, le « package » de base est amplement suffisant pour la quasi-totalité des clients qui sont en majorité des professionnels, des montagnards, des agriculteurs, etc. Avec cette dotation le Defender peut rouler dans 85 cm d’eau, grimper des pentes à 45 ° et affronter divers éléments comme le sable, les rochers ou encore la boue. C'est tout à fait vrai. Nous avons mis le britannique à l'épreuve sur un terrain très gras et parfaitement bien chaussé de Goodyear Allterrain, il s'en est tiré comme un prince. La motricité garantie par le système Terrain Response n'a failli à aucun moment.
Ce dernier adapte la motricité en fonction de la surface. Il fournit la quantité de couple nécessaire, le transfert sur la bonne roue et adapte le freinage. En gros, il fait tout tout seul. Seul son gabarit XXL et notamment sa largeur de 2 mètres peuvent refroidir les plus téméraires. Mais là encore Land Rover a pensé à tout. Premièrement les angles d’attaque (31°), ventral (25°) et de sortie (37,9°) sont parmi les meilleurs du segment des 4x4. Ensuite, si vous perdez vos repères une armée de caméras travaille conjointement pour modéliser le Defender en 3D dans son environnement immédiat et affiche ce qui se trouve sous le capot. Totalement bluffant.
De telles aptitudes en tout terrain n’envisagent généralement rien de bon sur route. Son ancêtre était rugueux voir agricole à conduire. En meme temps, vu l’année de conception, ce n’est pas une surprise. Le nouveau progresse sur tous les fronts, celui de la sécurité et surtout du confort. Les suspensions ressort sont d’une efficacité redoutable. Sur route ou en tout-terrain, elles absorbent les chocs sans broncher tout en garantissant un maintien digne de ce nom. Sur route, le britannique ne défie pas les lois de la physique mais son comportement est équivalent à celui d’un SUV moderne. Il est facile à prendre en main et même rassurant une fois le gabarit appréhendé. Sur les grands axes, la bonne insonorisation de l’habitacle, la filtration de qualité et la position de conduite haute rendent les trajets agréables.
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