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La Sécurité routière se bat contre la conduite sous médicaments

Dans Pratique / Sécurité

Julien Bertaux

Il s’agit d’un mal insidieux, conduire après avoir pris certains médicaments comporte des risques, trop souvent mal perçus. La Sécurité routière se mobilise une fois de plus en lançant une nouvelle campagne de sensibilisation.

La Sécurité routière se bat contre la conduite sous médicaments

La prise de médicament n’est pas un geste anodin, et elle a un impact sur la sécurité. La part des accidents attribuables aux médicaments n’est pas aussi élevée que certains autres facteurs comme la vitesse, l’alcool ou la drogue. Néanmoins, la Sécurité routière indique qu’elle se situe entre 3 et 4 %. Au total, plus de 11 millions de Français consomment des benzodiazépines (généralement pour soulager l’anxiété, le stress ou l’insomnie) au moins une fois dans l’année. Seulement, tous les dérivés des benzodiazépines sont contre-indiqués pour la conduite.

Afin de sensibiliser la population, une nouvelle campagne autour du risque lié à certaines pathologies ou à la prise de médicaments est lancée. Deux chroniques radios sous forme d’interview seront diffusées du 30 octobre au 29 novembre sur plusieurs ondes (Nostalgie, Radio Classique, RFM, RTL et France Bleu…). De plus, 100 000 médecins recevront un mémento leur détaillant toutes les pathologies pouvant avoir une incidence sur la conduite.

Des pictogrammes clairs

La Sécurité routière se bat contre la conduite sous médicaments

Il existe pourtant un moyen simple pour identifier les médicaments présentant un risque : le pictogramme. Le premier niveau, de couleur jaune, n’est pas une contre-indication, mais invite à lire la notice et de rester vigilant quant à une éventuelle manifestation d’effets. Le deuxième niveau, de couleur orange, nécessite l’avis d’un professionnel de la santé (médecin ou pharmacien) avant de prendre le volant. Enfin, le dernier niveau, de couleur rouge, indique qu’il ne faut pas conduire. Avant de reprendre le volant, il est nécessaire de demander l’avis de votre médecin.

Avant la prescription d’un médicament, il faut indiquer quel type de transport vous utilisez afin de trouver un traitement qui altère le moins possible la conduite. Il est aussi indispensable de mentionner à votre médecin tous les médicaments que vous prenez déjà, afin d’éviter toute contre-indication.

Cette campagne arrive dans une période plus difficile pour les usagers de la route. La saison hivernale et le passage à l’heure d’hiver ont des conséquences sur la sécurité routière puisque le nombre d’accidents impliquant un piéton augmente de 42 % en novembre, par rapport au mois d’octobre. Tous les sens doivent donc être en éveil.

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