La Renault 5 E-Tech (2024) sera-t-elle à la hauteur des attentes?

Le 26 février prochain dès 10h, Luca de Meo jouera gros. Principale star du salon automobile de Genève 2024, la Renault 5 E-Tech fera enfin son entrée après des années de « teasing » et autres campagnes de communication sans fin. Après l’énorme succès de l’ancien homme fort de Fiat avec la 500 de 2007, le nouveau patron de Renault espère réussir à nouveau avec une petite auto citadine dont le style puise généreusement dans son histoire populaire. Cette stratégie électrique couvrira d’ailleurs toute l’entrée de gamme de Renault puisqu’après la 5, le constructeur doit lancer la 4 et la Twingo de quatrième génération dont le style se calquera sur la toute première mouture.

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Alors que les meilleures ventes du marché français et européen restent toutes des citadines ou compactes thermiques (à l’exception du phénomène Tesla Model Y) et que les voitures électriques représentaient moins de 16% du marché sur le Vieux Continent en 2023, l’idée de tout miser sur des autos populaires à zéro émissions paraît audacieuse.

D'ici 2031, Renault prévoit de déployer une gamme de sept modèles électriques. Mais pour cela, le constructeur français va devoir trouver des fonds après l'annulation de l'entrée en bourse d'Ampère, sa nouvelle fillièle dédiée au développement des autos à zéro émissions. Heureusement pour le groupe français, Renault vient de dévoiler d'excellents résultats financiers pour l'année 2023 et se retrouve avec deux milliards d'euros de cash en plus par rapport à ce qui était prévu. Exactement ce qu'il manquait pour compenser l'annulation de l'entrée en bourse d'Ampère...

On ignore si la trajectoire visée par Renault et ses principaux concurrents en matière d'électrication est atteignable, mais la 5 E-Tech doit permettre à la marque au losange d'augmenter sensiblement ses volumes de ventes de véhicules à zéro émissions. Voilà pourquoi Renault a difficilement droit à l'échec avec le lancement de cette auto si attendue.