La Fantic Stealth 125 est un petit roadster furtif qui se fait remarquer !
Quel plaisir de retrouver la marque Fantic au travers d’une petite moto pour le moins attrayante : la Stealth ! Ce roadster sportif au style streetfighter est aussi l’occasion de découvrir une nouvelle plateforme, bientôt exploitée par un nouveau moteur de moyenne cylindrée. Alors, fantastique la Fantic ?

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Note
de la rédaction
15,1/20
Haut de gamme, déjà ! Et nettement surdimensionnées compte tenu de la cylindrée. Pour le plus grand plaisir des amateurs de belles pièces et de performance. Choisir une Fantic, c’est monter d’un cran dans l’artisanat moto et choisir une marque très impliquée dans la compétition moto. Cela se sent, et cela se paye : 5 490 € le bijou ! Séduits dès le premier regard par une ligne plate et originale, un très bon niveau de finition et des originalités stylistiques, nous détaillons à présent la nouveauté 2025 du constructeur italien.
Déjà, le cadre est une belle pièce, reposant sur un mélange des matières. Outre de doubles longerons tubulaires acier du meilleur effet, malheureusement masqués mais aisés à deviner, on retrouve d’imposantes et très agréables platines latérales en aluminium, ainsi qu’un bras oscillant renforcé de bien belle facture. Sur les jantes de 17 pouces à 5 branches particulièrement légères de ligne et intégrant une valve coudée, une monte pneumatique hypersportive de dernière génération donne également le ton.
Les Pirelli Diablo Rosso IV, en 110 à l’avant et 150 à l’arrière, sont une référence ne laissant aucun doute quant aux prétentions de la moto. Tout comme la fourche inversée de 41 mm de diamètre entend faire son petit effet qui plus est une fois munie d’une tête de fourche digne de celui d’un hyper roadster.

Ajoutons des écopes latérales façon Aprilia Tuono, un demi-sabot sur l’avant du bloc-moteur, une coque arrière effilée et ajourée digne d’une sportive et l’ensemble claque fortement. N’oublions pas un étrier avant et arrière siglé J.Juan, un maître-cylindre de belle facture, des leviers réglables, des commandes aux pieds aussi (2 positions), des pontets de guidon en aluminium dont un supérieur évoquant plus que largement une version sportive et un guidon de belle facture accueillant des commodos originaux et sympas et il ne manque plus qu’une instrumentation TFT de 5 pouces pour que la dotation soit complète.

Elle est là ? Cela tombe bien. Qualitative, plutôt bien définie et assurément bien présentée, elle profite même de l’info divertissement. Mais déjà un détail intrigue : une indication « Street » suggérant un mode moteur et une autre « Cornering ABS ».
De fait, Fantic a osé implémenter un mode « Race » sur sa 125, et surtout la marque propose outre un ABS à double canal « indépendant » déconnectable à l’arrière de série, un ABS actif sur l’angle en option. On ne se refuse rien chez les Italiens ! De là à savoir si cela est pertinent, il n’y a qu’en essayant que l’on saura. Au fait, dernier point, l’embrayage est anti dribble. Comprendre par là que l’on peut rentrer les rapports et relâcher l’embrayage en limitant conséquemment les risques de blocage de l’arrière. Soit.

Certes le monocylindre Minarelli de 124,66 cm³ dispose d’une admission variable remplissant les mi-régimes et offrant des performances optimisées, certes, il titre 15 ch, mais cette débauche de caractéristiques intrigue, tout en restant fidèle à l’image de performance de la marque. Quant à Minarelli, ce nom ne vous est pas inconnu. Anciennement propriété de Yamaha, le motoriste appartient aujourd’hui à... Fantic, depuis 2021. Autant dire que l’accord commercial avec la marque au diapason a été bénéfique, et que l’on découvre aujourd’hui le fruit des nouveaux développements. Autant dire que l’on attend la Stealth au tournant, et même en ligne droite ! Et si nous allions voir cela ?
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