Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    

Publi info

La famille Peugeot en passe de tourner le dos à Stellantis ?

Dans Economie / Politique / Finance

Michel Holtz

La holding familiale détient 7 % du capital de la galaxie de 14 marques, mais elle pourrait bien revenir sur son engagement, en raison de la mauvaise situation du groupe, mais aussi à cause de son peu de pouvoir stratégique dans l'entreprise.

La famille Peugeot en passe de tourner le dos à Stellantis ?
Crédit photo : PHOTOPQR/L'EST REPUBLICAIN/MAXPPP

C’est la période des assemblées générales d’actionnaires, qu’elles se déroulent en famille ou pas. Ainsi, celle de la dynastie Peugeot, qui s’est réunie ce 20 mai dernier, a fait la fine bouche en ce qui concerne son investissement essentiel : les 7,7 % qu’elle détient dans le capital de Stellantis.

De là à le remettre en question, il n’y a qu’un pas, même si le patriarche, Robert Peugeot, exprime son attachement historique à l’automobile, son fils Édouard qui vient de lui succéder a le nez dans les comptes familiaux, et dans les chiffres 2024 de la galaxie qui font état d’une baisse des bénéfices de 70%.

L'Italie aux manettes ?

En plus, les Peugeot voient mieux que quiconque que la barre de la gouvernance semble passer du côté de l’Italie, et du côté de John Elkann, Président de Stellantis, mais aussi (et surtout ?) à la tête de l’autre famille qui pèse dans le groupe : les Agnelli. Et leur holding Exor détient le double de Peugeot Invest, soit 15,5%, au lieu des quelque 7% détenus par les Français.

Une présidence de l’entreprise et un poids capitalistique qui permet aux Italiens de peser sur toutes les décisions stratégiques de la galaxie. Les Peugeot ne font donc pas le poids et pourraient bien, non pas abandonner totalement l’entreprise qu’elle a contribué à sauver lorsqu’elle s’appelait PSA en 2013, mais réduire sa participation au sein du groupe.

Car les bénéfices familiaux ont baissé de 40 % depuis le Covid et ses membres pressent le successeur de Robert Peugeot de redresser la barre. Et l’on sait que dans le business, le sentimentalisme familial n’a pas droit de citer. L’objectif de la holding est désormais clair : elle veut peser dans les différentes participations qu’elle entend détenir au sein des entreprises ou elle investit. Elle s’est même fixé un montant minimum pour avoir son mot à dire. Pas question de détenir moins de 15 % des parts d’une boîte et de se contenter de faire de la figuration.

Une envie d'ailleurs

Or, il est impossible que les Peugeot détiennent un tel montant d’actions chez le constructeur. De là à en déduire une sortie en douceur de la part de l’actionnaire historique, il est un peu tôt pour arriver à une telle conclusion. Mais pendant que Robert conserve son siège au board de Stellantis, son fils Édouard regarde ailleurs.

Mots clés :

Commentaires ()

Déposer un commentaire

SPONSORISE

Actualité

Toute l'actualité

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/