2. La contestation d'un procès-verbal - Règle numéro 1 : Pris pour être délesté de son argent, jouer l'homme de bronze car le silence est d'or
D'abord et avant toute chose, à moins que vous n'ayez un penchant obsessionnel pour la rhétorique avec le talent qui va avec, une fois pris, il ne sert à rien de chercher à refaire le monde, à monter sur ses ergots et dire ce que l'on pense de la manière dont marche l'univers. Le gars en face, il s'en fout comme l'an quarante, et son cuir s'est durci à ce genre d'échange. Pour peu, il prendrait même plaisir à vous pousser à la faute, manière d'en rajouter un peu et de bien se souvenir de vous lorsque, immanquablement, vous le retrouverez sur votre chemin pour que tout ça se termine au panier.
Il faudra respirer, rester calme, gérer ce volcan en vous nourri du magma incandescent de ce sentiment terriblement corrosif d'injustice . Pourquoi moi ? Mais ces gens là ne seraient-ils pas utiles à autre chose ? Ce sont les deux questions essentielles qui vous viendront à l'esprit, comme une décharge électrique. Zen ! Il vaudra bien mieux de jouer la courtoisie, d'observer et de poser les bonnes questions, celles inhérentes à la procédure. Puis tout retenir, ranger en ordre de bataille et se lancer dans le chaudron de la contestation épistolaire. Car la clé est là.
Sauf si vous avez la copine qui su faire fondre le coeur de pierre du soldat de la loi, ou que vous êtes celle-ci, au point que vous avez pu quitter les lieux avec une simple admonestation (au passage, faire un strip tease devant un radar automatique ne sert à rien), c'est parti pour un joli bras de fer.
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