L'auto des voisins spécial Caradisiac - Michel : des voitures de préfets à la voiture du peuple
Il interroge les Français tout au long de l'année pour savoir ce qui les a poussé à acheter telle ou telle auto. C'est aujourd'hui à son tour de nous parler de ce qui l'a motivé dans l'acquisition d'une Volkswagen Golf 6 flambant neuve. La première voiture raisonnable après les Velsatis et XM de son passé ?
Durant l'été, l'auto des voisins prend des congés, mais pas tout à fait. La série se transforme le temps de six épisodes pour répondre à la question que vous vous êtes toujours posé : quelles sont les autos personnelles des journalistes de Caradisiac. De puissantes et rutilantes voitures très récentes ? Des autos anciennes ? Attention aux surprises. Cette semaine, Michel Holtz, présentateur de l'auto des voisins et chroniqueur, nous présente son auto du quotidien, plutôt cheval de trait que pur-sang de course.
C'est difficile de parler de sa propre voiture. Mais c'est beaucoup plus simple quand elle ne suscite pas un attachement particulier, qu'elle ne dispose pas d'une puissance démesurée, ni d'un design ébouriffant. Quoi de plus pragmatique qu'une Volkswagen Golf ? C'est justement le pragmatisme qui a guidé cet achat. Car auparavant, le confident des voisins achetait d'improbables haut de gamme français, dont peu de gens voulaient et qui, d'occasion, étaient, et sont toujours, très accessibles. Après un break Citroën XM et une Renault VelSatis, le voilà donc en quête d'une Citroën C6.
Mais c'est compter sans le droit de veto de sa femme. Échaudée par la longueur excessive de la XM (4,96) ou les déboires de la VelSatis (en version DCI 150 chaotique) ? Sans doute, mais comme elle lui a précisé en 2012 "J'en ai marre de rouler dans des voitures de préfets". Voilà qui tombe bien : Volkswagen est en pleine phase de lancement de la 7e version de sa compacte, et il reste 500 autos de la 6e génération en stock.
Le choix des motorisations est restreint, mais une 1.6 TDI 105 ch, plutôt costaud à défaut d'être un foudre de guerre est dispo. Elle est en finition Match, et à ce titre, bien équipée. Cerise sur le gâteau du pragmatisme, le concessionnaire la cède à 21 000 euros, au lieu des 30 000 euros affichés. De quoi convaincre un adepte de l'occasion, qui, de sa vie, n'a jamais acheté un véhicule neuf.
La suite ? Un long fleuve tranquille d'une décennie (la Golf fête ses 10 ans au mois de septembre). Un fleuve de 225 000 km sans la moindre panne, exceptée un changement de vanne EGR prévisible étant donné la majorité de petits trajets effectués. Évidemment, le moteur n'est qu'un poumon tuberculeux, mais avec la béquille du turbo et le couple inné du diesel, la conduite n'est pas la purge que l'on saurait imaginer. En plus, sa consommation, qui oscille entre 5,2 l et 6,2 l / 100 km, est toujours au goût du jour de moteurs beaucoup plus modernes.
Après la Golf, une Mazda 3 ?
Une auto qui prend aussi son ticket pour le concert du respect de l'environnement puisqu'elle est plutôt durable, et devrait l'être quelque temps encore. Bien entendu, il va falloir la changer un jour ou l’autre. Mais étant donné la pénurie actuelle, les délais à rallonge des modèles neufs et la hausse de prix de l'occasion, la Golf devrait encore continuer son bonhomme de chemin jusqu'à ce que la situation s'améliore et qu'elle soit remplacée par une Mazda 3, un choix tout aussi pragmatique, mais un tantinet plus fun.
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