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L'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi veut prendre un nouveau départ

Dans Economie / Politique / Industrie

Florent Ferrière , mis à jour

Les dirigeants de Renault, Nissan et Mitsubishi ont annoncé la création d'un nouveau conseil qui doit simplifier l'organisation entre les membres de l'Alliance et les remettre sur un pied d'égalité. Un changement important sur la forme, moins sur le fond.

L'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi veut prendre un nouveau départ

Jean-Dominique Senard et Thierry Bolloré, respectivement président et directeur général de Renault, Hiroto Saikawa, DG de Nissan, et Osamu Masuko, DG de Mitsubishi, ont annoncé la création d'un nouveau conseil opérationnel de l'Alliance, dont ils seront les membres. Il sera "le seul organe de supervision des opérations et de la gouvernance de l’Alliance entre Renault, Nissan et Mitsubishi", et remplacera deux structures basées aux Pays-Bas (RNBV et NMBV). Ce conseil sera dirigé par le président de Renault.

"Nouveau départ", l'expression pourrait sembler exagérée dans la mesure où les liens entre les membres de l'Alliance n'ont pas vraiment bougé, mais c'est celle utilisée par les dirigeants pour qualifier le protocole d'accord signé ce 12 février.

L'acte est surtout très symbolique. Il signe la fin de l'ère Ghosn pour l'Alliance et doit marquer la fin des turbulences engendrées par la chute de l'ex-PDG de Renault. L'Alliance a été en danger ces derniers mois, même si les trois parties ont toujours reconnu son utilité. Il serait bien difficile pour elles de s'en passer. Mais l'Alliance souffre de son montage alambiqué, avec une prédominance de Renault qui déplaît du côté japonais.

Ce nouveau conseil vise à rééquilibrer les pouvoirs, même s'il n'est pas question de toucher aux liens capitalistiques. Actuellement, Renault détient 43,4 % de Nissan, Nissan détient 15 % de Renault mais sans droit de vote et Nissan détient 34 % de Mitsubishi. Pour Jean-Dominique Senard, c'est tout de même "une simplification majeure", avec une organisation "plus fluide et plus rapide". Les décisions opérationnelles prises par le conseil seront fondées sur le consensus, dans une logique de "gagnant-gagnant". Le conseil confiera des projets à des équipes mises en place par les quatre dirigeants. Le chef de chaque projet aura une certaine autonomie.

Jean-Dominique Senard indique que "l'accord respecte un équilibre total et la culture de chacune des marques". Les trois grandes entités garderont ainsi leur indépendance. Le président de Renault a d'ailleurs renoncé à devenir aussi président de Nissan.

L'idée de la fusion, sur laquelle planchait Carlos Ghosn, est pour l'instant abandonnée. De quoi déjà allumer la mèche d'une nouvelle bombe à retardement ?

Qui est Jean-Dominique Senard, président de Renault et de l'Alliance ? Découvrez son portrait

 

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