Jeep abandonne le thermique en France
Dans quelques semaines, la gamme de Jeep ne proposera que des moteurs hybrides et bientôt électriques. À une exception près.
Dans la transition vers l'électrique, Jeep franchit une première étape importante : l'abandon des moteurs purement thermiques. C'est le premier membre du groupe Stellantis à le faire.
La marque rejoint donc le club des constructeurs qui délaissent le diesel (ou presque, on y reviendra) mais aussi l'essence sans hybridation. L'heure n'est en effet pas au 100 % électrique chez Jeep, qui ne propose d'ailleurs toujours pas de modèle du genre. Le premier, dont des images ont été publiées récemment, sera lancé en 2023. Puis Jeep aura une offre 100 % électrique dans chacun de ses segments en 2025.
Avant le tout électrique, Jeep mise sur deux niveaux d'hybridation : l'hybride rechargeable, proposé depuis deux ans sur les Renegade et Compass, et qui vient d'arriver sur le Wrangler. Pour ce dernier, comme pour le nouveau Grand Cherokee, le plug-in est la seule offre qui reste au catalogue. Les Renegade et Compass proposent en plus l'hybride léger 48V avec un nouveau bloc 1.5 essence, les modèles étant capables d'avancer sur de courtes distances en électrique.
Les anciens moteurs essence et diesel restent disponibles à la commande jusqu'au 31 mai. La France sera ensuite le premier marché de la marque à les abandonner. Mais le risque est limité. En 2021, les modèles hybrides rechargeables ont déjà représenté plus de la moitié des ventes de Jeep dans l'Hexagone. Pour Guillaume de Boudemange, patron de Jeep France, "L’électrification de nos gammes n’est plus une option, c’est une évidence dictée conjointement par l’offre et la demande".
Il y a toutefois une exception à la règle : le pick-up Gladiator, qui garde son V6 diesel. Mais pour Jeep, le véhicule est à part car vendu en tant que modèle utilitaire (ce qui lui permet d'échapper au malus).
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