Harley-Davidson: Goldman Sachs joue les pères fouettard à la veille de Noël
Une tuile n'arrive décidément jamais seule et Harley-Davidson est en train d'en faire la douloureuse expérience. A moins qu'il ne s'agisse de cause à effet et d'un dommageable effet papillon. Quoi qu'il en soit, après l'euthanasie de Buell pour faire face à la crise et calmer la crainte des investisseurs, ce sont ceux-là même qui enfoncent le titre de la vieille dame de Milwaukee en recommandant sa vente en cette période de turbulence pour le blason américain.
Goldman Sachs, soit les experts que l'on sait maintenant n'être en fait que des croupiers de casino jouant avec notre argent, ont ainsi « degradé », c'est le terme technique, la réputation du titre de la Motor Compagny en la faisant passer de « neutre » à « vente ». Une recommandation qui fait son effet puisque le titre de la marque a d'entrée perdu 5% sur le Nyse au reçu de la nouvelle. Il n'est donc pas bon de se retrouver sur la liste « Conviction Sell » des « golden boys ».
La faute à des chiffres constatant une baisse des ventes durant la période d'octobre à novembre de 35 à 40% inférieure à la même saison l'an passé. Une déflation attribuée d'une part à des conditions de crédit resserrées de la part de HDFS et, d'autre part, au fameux rappel des Touring pour poser des renforts, motivé par une faiblesse relevée par le constructeur des réservoirs d'essence de la gamme en cas de choc frontal.
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