Fiat et PSA veulent fusionner - Une annonce dès ce jeudi ?

30 octobre, 17h00 > Selon Reuters, le rapprochement pourrait se concrétiser très rapidement, avec une annonce dès ce jeudi. Le conseil de surveillance de PSA s'est réuni ce mercredi matin pour étudier le dossier.

Du côté de l'État français, qui détient 12 % de PSA via la banque publique BPI, on dit suivre avec "attention et ouverture" les discussions. Le gouvernement sera particulièrement vigilant sur les conséquences industrielles dans l'Hexagone et sur la gouvernance.

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30 octobre, 9h00 > les deux parties ont vite officialisé la chose. PSA a publié un très court communiqué de presse > Suite aux récentes informations presse sur le possible rapprochement de Groupe PSA et FCA Group, Groupe PSA confirme que des discussions sont en cours en vue de créer l'un des principaux groupes automobiles mondiaux.

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30 octobre, 8h00 > Selon le Wall Street Journal, FCA (Fiat Chrysler Automobile) et PSA sont en discussions avec l'objectif de fusionner. Cela créerait un nouveau géant dans l'industrie automobile, avec une valeur d'environ 50 milliards de dollars.

Selon le média américain, le rapprochement pourrait se faire par échange d'actions. Carlos Tavares, le patron de PSA, pourrait prendre la tête de ce nouvel ensemble. John Elkann, qui dirige FCA, continuerait de s'occuper de l'italo-américain. Le Wall Street Journal joue toutefois la carte de la prudence, en indiquant que les discussions restaient indécises.

Le Figaro révèle de son côté que John Elkann aurait approché cet été Carlos Tavares et Louis Gallois, le président du conseil de surveillance de PSA. Mais les échanges n'avaient pas abouti car l'italien aurait jugé le prix de l'opération trop élevé. John Elkann est donc à nouveau revenu à la table des négociations. 

On est encore loin d'un accord. Et les événements récents ne peuvent qu'inviter à la prudence ! La précédente tentative de fusion de Fiat remonte à quelques mois seulement et s'est conclue par un échec. FCA a proposé une fusion à Renault. Les discussions étaient bien avancées, mais l'italien avait finalement retiré son offre, critiquant le contexte politique français. L'État, le plus gros actionnaire du Losange, avait ralenti l'avancée du dossier, souhaitant que Renault s'accorde avec Nissan sur ce dossier.

Même s'il semble toujours préférer l'option Renault, Fiat est donc maintenant tourné vers PSA. Ce qui étonne, c'est que ce dernier s'était lui-même rapproché de FCA en début d'année ! Mais l'italo-américain n'avait pas été très intéressé, à cause notamment de la présence trop européenne de PSA. De plus, la famille Agnelli, qui contrôle Fiat, ne voulait pas d'une opération comportant un important volet en actions.

Le gouvernement français aura encore son mot à dire, car il détient 12 % de PSA. Mais le rapprochement sera facilité par le fait que PSA n'a pas d'allié à convaincre.