Fiat Chrysler accusé d'avoir truqué 104 000 moteurs diesel
Coup de tonnerre dans le groupe automobile Fiat Chrysler. Aux États-Unis, le blason est mis en accusation par l'agence environnementale américaine pour avoir utilisé un logiciel destiné à cacher le dépassement de seuils d'émissions de gaz nocifs. Si les faits étaient avérés, la marque rejoindrait Volkswagen au pilori. En attendant, sa valeur boursière est en net repli.
Volkswagen ne serait plus seul et n’aurait plus l’apanage d’un « dieselgate » qui lui coûte cher. C’est Fiat Chrysler qui prend maintenant la relève dans le scandale des moteurs diesels truqués par un logiciel monté par le constructeur. Ceci afin de les rendre vertueux au regard des normes antipollution.
Une tricherie dont l’agence environnementale américaine est convaincue de l’existence au sein du groupe italo-américain. On se souviendra qu’en Europe, certains modèles 500 sont dans le collimateur, notamment en Allemagne.
Concrètement, Fiat Chrysler est accusé par les autorités américaines d'avoir truqué les moteurs de 104 000 de ses véhicules diesel aux États-Unis pour minimiser le niveau réel des émissions polluantes, utilisant un stratagème similaire à celui de Volkswagen.
L’effet en bourse d’une telle annonce a été immédiat. Le titre de Fiat Chrysler Automobiles perdait plus de 15 % à la Bourse de Milan, tandis que les autres noms de l’automobile faisaient figure de dégâts collatéraux. Notamment les valeurs européennes, dont Renault et Peugeot.
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