Fiat 500e, un petit parfum de Californie dans les Alpes - Vidéo en direct du Salon de Val d'Isère
L'intégralité des stands de marque automobile de ce Salon de Val d'Isère propose de prendre le volant de l'un de leurs véhicules dans le cadre du Centre d'Essai. Un large choix s'offre à vous et la plus grande difficulté est alors de se décider, comme nous en avons fait l'expérience.
Face au Centre des Essais du Salon de Val d'Isère, ma mission est de choisir une des nombreuses propositions, et pas des moindres : Tesla Model 3, Jaguar I-Pace ou encore BMW i3s. Et pourtant, mon œil est irrémédiablement attiré par la petite Fiat 500e. Il faut dire que c'est la seule voiture électrique que je n'ai pas essayée ici et qu'elle a un goût de fruit défendu : lancée en 2013 par la marque turinoise, elle n'avait pour vocation que de satisfaire les lois californiennes qui imposent d'avoir un modèle électrique à son catalogue pour pouvoir vendre des voitures sur le marché local. Fiat perdant de l'argent à chaque exemplaire vendu, la 500e n'aurait jamais dû sortit de l'état mais c'était sans compter la motivation de quelques importateurs comme ici EV Trading.
Techniquement, la Fiat 500e était à la page l'année de sa sortie, avec une fiche technique dont les valeurs sont proches de la toute première Nissan Leaf : moteur électrique Bosch de 113 ch et batterie lithium-ion Samsung de 24 kWh installées dans le plancher. Le 0 à 100 km/h est annoncé en 9 secondes et l'autonomie selon la norme EPA américaine plutôt réaliste est de 170 km. L'essai qu'en avait fait Maxime Fontanier l'année dernière avait révélé que c'était un petit véhicule sympathique aux performances honnêtes et à la conception aboutie, avis que je partage entièrement après quelques kilomètres à son volant sur les magnifiques routes surplombant Val d'Isère.
Mais ce qui nous intéresse plus aujourd'hui, plus que de satisfaire cette curiosité aussi personnelle que professionnelle d'essayer un véhicule électrique inconnu, c'est la drôle d'histoire de Philippe Mangion, patron de EV Trading et dont la passion remonte à plusieurs décennies, quand il avait décidé de convertir lui-même à l'électrique sa Peugeot 106. Et la toute première Fiat 500e qu'il a importé de Californie n'était absolument pas pour des raisons commerciales mais… pour l'offrir à sa femme, avant de se rendre compte des qualités du modèle et de l'intérêt qu 'il semblait provoquer, comme il nous l'explique dans la vidéo.
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