Essai - Zontes Café Racer 125 - la belle surprise

Depuis quelques années, les productions chinoises pullulent sur le marché national, pas toujours facile de s’y retrouver au milieu de toutes ces machines plus ou moins attrayantes. Mais aujourd’hui, la donne a changé avec la commercialisation de modèles de plus en plus en phase avec les standards européens. Parmi eux, il faut notre la présence de Zontes qui émerge grâce à la reprise de l’importation depuis quelques mois par GD France. Pour le petit historique, Zontes appartient au groupe Tayo localisé à quelques kilomètres de Canton. L’usine ultramoderne consacre l’assemblage intégral regroupant le châssis et le moteur. En attendant l’arrivée de cylindrées supérieures qui pourraient faire leur apparition dès  début d’année prochaine, il est temps de nous attarder sur ce Café Racer aux atouts indéniables et, avouons-le, surprenant à plus d'un titre.

A y regarder de plus près, il est clair que le modèle présenté ici ne révolutionne pas les codes du genre, mais il respecte à merveille l’effet stylistique de la catégorie grâce à l’apport de quelques éléments minutieusement choisis (phare et cadran ronds, selle rembourrée, pot échappement double sortie) mais aussi par le traitement apporté aux différents composants (peinture, couverture de selle, signature lumineuse à Leds). La silhouette est bien proportionnée malgré un imposant réservoir. La finition générale s’avère très soignée, presque bluffante pour ce type de véhicule facturé moins de 2000 €. Le tableau aurait été encore plus positif si l’on n’avait pas quelques vis disgracieuses présentes sur le cadre, dommage ! l’autre petit bémol se situe au niveau des rétroviseurs positions au même niveau des miroirs automobiles, ce qui entraine une vigilance particulière lors des remontées de file en utilisation urbaine. De plus, il pêche aussi par un manque de visibilité évident, là aussi méfiance notamment aux heures de pointe où le traffic se densifie.

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 Ce Café Racer détient une dotation d’équipement fournie : ainsi on retrouve un cadran rond équipé d’une instrumentation digitale lisible (certaines concurrentes proposent une lecture analogique), elle dispense de la plupart des informations requises pour une utilisation quotidienne (compte-tours, vitesse, jauge à essence, totalisateur kilométrique et muet un indicateur de rapport engagé). Si l’on veut se montrer tatillon, seul un totalisateur kilométrique partiel manque à l’appel. Le réservoir d’essence atteint une belle contenance (14,5 litres) mais le bouchon n’est pas monté sur charnières. L’ouverture, au moyen de la clé de contact, s’est montrée particulièrement récalcitrante sur notre modèle d’essai. Il faudra faire preuve de patience et de délicatesse pour ne pas y laisser un bout de clé coincé à l’intérieur de la serrure. Les comodos réduits à leur plus simple expression proposent notamment un coupe-circuit.

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 À bord, le confort est immédiat bien aidé par l’assise (revêtue d’une jolie surface marron) bien rembourrée. La faible hauteur de selle favorise l’accès, ainsi, toutes les morphologies se sentiront à l’aise même les gabarits contenus avec la possibilité de poser les deux pieds à plat au sol. La forme du réservoir épouse parfaitement les genoux, tandis que le guidon met en exergue une position du buste légèrement penché et les bras à peine repliés. Le passager peut jouir d’un espace conséquent et d’une paire de repose-pieds escamotables.