Essai XXL - Renault Captur 2 : tout ce qu'il faut savoir
Au coude à coude avec le Peugeot 2008, son rival de toujours, le Renault Captur est régulièrement le SUV le plus vendu en France depuis sa sortie en 2013. Entièrement renouvelé en 2019, il repart pour une seconde génération qui a corrigé une grande partie des défauts de la première, comme nous allons le voir aujourd'hui dans cet essai au format XXL.
Note
des propriétaires
Entièrement renouvelé, ce Captur 2, d'accord, mais ça ne se voit pas forcément au premier coup d'œil qui laisserait plutôt penser à un gros restylage avec juste des optiques remises au goût du jour. Et pourtant, il est construit sur la toute nouvelle plateforme CFM-B qu'il partage avec la dernière Clio et est plus de long de plus de 10 cm. Un choix assumé par le constructeur ne voulant pas choquer une fidèle clientèle avec trop d'audace
Le Renault Captur offre une palette de 11 teintes de carrosserie mais seules deux sont gratuites, le Bleu Marine Fumé et le Blanc Albatre. Il faudra sinon ajouter 550 € pour les autres peintures métallisées voire 770 € pour certaines, comme le Rouge Flamme de notre modèle d'essai de la vidéo. Il est aussi possible d'associer quatre couleurs de toit contrastantes, avec un total de 34 combinaisons possibles. Et si vous ne trouvez pas cela suffisant, Renault propose aussi de rajouter une troisième couleur, orange, gris ou blanc, en bas des boucliers et sur les bas de caisse contre 150 €.
Deux combinaisons de teintes possibles parmi les 34 proposées et sans compter les packs de couleur supplémentaires.
Du côté des jantes, chaque finition a droit à son modèle : tôle en 16 pouces avec enjoliveurs pour l'entrée de gamme Life, la même combinaison en 17 pouces pour la finition Zen et ce n'est qu'à partir de la finition Intens qu'on a enfin droit à de la jante alliage de série, avec directement du 18 pouces. Le haut de gamme Initiale Paris a droit aux mêmes dimensions mais, bien sûr, avec un modèle spécifique.
Le choix en jantes alliage va de 17 à 18 pouces.
Habitabilité
L'intérieur, à quelques détails près, est celui de la Clio, ce qui n'est pas une mauvaise nouvelle vu les progrès effectués. On a une planche de bord flottante avec une instrumentation numérique et un grand écran au format portrait dont la taille varie de 7 à 9,3 pouces selon les finitions ou les options. Le système qu'il héberge s'appelle désormais Easylink et il se montre bien meilleur que le R-Link qu'il remplace tant au niveau de ses graphismes, de son ergonomie ou de ses fonctions. La finition, très décriée sur la première génération de Captur, a aussi fait des progrès considérables au niveau du choix de ses matériaux et là aussi vous pouvez personnaliser la sellerie ou apporter une note de couleur supplémentaire.
De très nombreux rangements parsèment l'habitacle avec un total de 27 litres. On a même un endroit très pratique pour poser son smartphone, juste à côté de ports USB et sur une recharge par induction.
La banquette arrière coulissante permet aussi de gagner de précieux centimètres au niveau des genoux.
Avec moins de 3 cm supplémentaires au niveau de l'empattement par rapport à la génération précédente, l'habitabilité arrière est un peu meilleure mais la grande force du Captur, c'est la banquette arrière coulissante de série, très lourde à manipuler mais qui permet de faire varier le volume de coffre de 406 à 536 litres suivant la motorisation essence ou diesel, et jusqu'à 1 275 litres en rabattant le dossier de la banquette. Par contre, pour la version hybride rechargeable, il faudra se contenter de 265 à 379 litres pour cause de câbles et de batterie envahissants, ce qui ne fait pas beaucoup.
La banquette arrière coulissante de série permet d'offrir jusqu'à 536 litres en configuration 5 places et le volume de coffre grimpe jusqu'à 1 275 litres une fois le dossier rabattu.
Tous les niveaux de finition
Le Renault Captur reprend les niveaux de finition traditionnels de la marque et on commence avec Life, disponible uniquement avec le moteur TCe 90 contre 19 150 € et qui n'est pas aussi dégarni qu'on pourrait le craindre puisqu'il comprend le maintien dans la voie, l'alerte de distance de sécurité, la reconnaissance des panneaux de signalisation, les feux avant et arrière Full LED, le régulateur de vitesse, les rétroviseurs électriques et dégivrant, la banquette arrière coulissante et des jantes en tôle de 16 pouces avec enjoliveurs. Il faudra cependant aller chercher du côté des options pour avoir une simple radio.
Vient ensuite la finition Zen à partir de 21 750 € qui ajoute la carte de démarrage, la climatisation manuelle, le système multimédia avec écran de 7 pouces, Android Auto et Apple CarPlay et des jantes en tôle de 17 pouces avec enjoliveurs.
7 et 9,3 pouces, les deux tailles d'écran proposées par Renault pour son système multimédia.
La finition Intens, celle de notre modèle d'essai, est accessible à partir de 24 250 € et rajoute de nombreux équipements comme l'aide au parking arrière, les feux de jour en forme de C, les modes de conduite Multi Sense, l'instrumentation numérique de 7 pouces, la climatisation automatique, la navigation et des jantes alliage de 18 pouces.
Unie ou bicolore, tissu ou cuir, le Captur 2 propose de nombreuses possibilités en matière de sellerie.
"Breaking news" : la RS Line vient d'être ajoutée au catalogue à partir de 28 400 € et gagne l'instrumentation numérique 10 pouces, l'écran tactile 9,3 pouces, le chargeur de smartphone à induction et l'aide au parking arrière avec la caméra de recul, en plus d'une présentation intérieure et extérieure plus sportive.
Enfin, le haut de gamme est incarné par la finition Initiale Paris pour laquelle il faudra débourser un minimum de 31 050 € et qui complète avec le détecteur d'angles morts, la caméra de recul avec radar avant, l'aide au parking automatisée, l'instrumentation numérique de 10 pouces, les sièges avant et le volant chauffants, la sono Bose, le chargeur de smartphone par induction, l'écran central de 9,3 pouces et la sellerie cuir.
Du côté des options, vous pouvez aussi ajouter la caméra 360° à 250 €, le régulateur de vitesse adaptatif dans un pack à 900 € ou encore le toit ouvrant électrique à 900 €.
Les motorisations
Du côté des motorisations, le choix est offert entre 7 mécaniques, en commençant avec le 3 cylindres essence 1.0 turbo TCE qui développe 90 ch et 160 Nm, voire 100 ch et 170 Nm en choisissant sa version GPL. Dans les deux cas, c'est loin d'être un foudre de guerre. Il parvient à donner le change en ville mais montre très vite ses limites dès qu'on s'éloigne des zones urbaines et sans pour autant se montrer particulièrement sobre.
Le 1,3 TCE de 130 ch et 240 Nm propose un bien meilleur compromis lui donnant une bien meilleure polyvalence. Il est silencieux, alerte en milieu urbain et offre de solides reprises ainsi qu'une belle allonge une fois sorti des limites de la ville. On peut même le choisir avec une boîte double embrayage à 7 rapports qui ne fait qu'augmenter un peu plus l'agrément avec 10 chevaux supplémentes. Attention cependant à tempérer votre enthousiasme avec la pédale de droite, la consommation peut vite augmenter.
Le haut de gamme essence est incarné par le 1,3 TCE de 155 ch et 270 Nm uniquement associé à la boîte double embrayage. Avec un 0 à 100 km/h en 8,6 s et un 1 000 m départ arrêté 29,6 s, il se montre tout ce qu'il y a de plus vigoureux et sans pourtant consommer plus que le moteur de 130 ch.
Renault fait de la résistance et continue de proposer deux moteurs diesel, le 1,5 BlueDCI en 95 et 115 ch. Le premier se montre encore moins performant que le TCe 90 sauf en reprises mais le second ravira tous les gros rouleurs par son homogénéité et son appétit très mesuré. On sait cependant que l'arrêt de ces motorisations est imminent.
Mais la grosse nouveauté mécanique de cette seconde génération de Renault Captur, c'est l'arrivée d'une motorisation hybride rechargeable pour la première fois. Baptisé E-Tech, il offre un total de 160 ch et la possibilité de faire une cinquantaine de kilomètres en électrique, le tout avec un agrément flatteur pour un premier hybride au losange.
L'hybride rechargeable E-Tech, la grosse nouveauté mécanique de cette nouvelle génération de Captur.
Conduite
Ville
En ville, le Renault Captur est digne d'appartenir à la catégorie des SUV urbains par sa maniabilité et sa très bonne visibilité périphérique, l'engin parfait pour emmener les enfants à l'école ou pour aller faire les courses dont le seul défaut est un angle de braquage relativement important.
Route
Mais le petit SUV au losange offre aussi une bonne homogénéité sur la route. D'accord, il y a plus dynamique, comme le Peugeot 2008 ou le Ford Puma, la faute à une direction un peu trop légère, mais il offre un excellent compromis entre confort et précision de conduite qui ravira les passagers.
Autoroute
Cependant, là où le Captur a fait les plus grands progrès, c'est sur l'autoroute, avec un maintien de cap digne de la catégorie supérieure et surtout une insonorisation particulièrement efficace qui limite grandement les bruits d'air, de roulement et de la mécanique.
La concurrence
Avec plus d'une quinzaine de concurrents, le Renault Captur évolue dans la catégorie la plus disputée du marché automobile. Sur sa route, on retrouve évidemment son ennemi juré, le Peugeot 2008, qui se montre moins pratique mais plus dynamique, ce qui peut aussi être dit du Ford Puma, avec en plus un rapport prix/équipements supérieur. La force du SUV au losange reste une référence pour sa grande homogénéité, sa banquette arrière coulissante et sa gamme de motorisations très complète avec deux offres uniques dans la catégorie : le GPL et l'hybride rechargeable.
Chiffres clés *
- Taux d'émission de CO2 : NC
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Novembre 2019
* A titre d'exemple pour la version .
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