Essai vidéo - Infiniti Q60 (2017) : une direction opposée
Infiniti persiste sur le marché déclinant des coupés de luxe avec le Q60. Cette seconde génération à la plastique soignée et au contenu technologique renforcé comme une direction digitale, s’adresse à ceux qui souhaitent se différencier des standards allemands. Nos impressions au volant de la version 2.0 T de 211 ch.
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Note
de la rédaction
En bref
À partir de 44 390 €
Puissance : de 211 à 405 ch
Propulsion ou intégrale
La division luxe de Nissan persiste et signe sur le vieux continent. Si la France n’est pas son marché de prédilection (748 exemplaires vendus au premier trimestre), Infiniti compte bien résister en renouvelant petit à petit sa gamme. Après le « succès » de la Q30, une Mercedes Classe A lourdement rebadgée, le japonais renouvelle aujourd’hui l’un de ses véhicules image : la Q60.
Ce grand coupé, autrefois appelé G37 et rebaptisé en milieu de vie Q60, n’a jamais réussi à s’imposer sur un marché de niche dominé par les constructeurs allemands (Mercedes Classe C coupé, Audi A5, BMW Serie4). Toutefois dans sa logique de renouvellement, la firme a choisi de le conserver et de renforcer au passage sa personnalité avec cette seconde génération.
Selon la marque, cette stratégie s’oriente autour de deux piliers fondamentaux : le design et la performance. L’équipe de design menée par Alfonso Albaisa a su répondre présente en proposant un coupé élégant, sportif et surtout original par rapport à la concurrence. La nippone reprend les signes distinctifs de la marque avec une calandre à double arche, des épaules larges et des jantes de gros diamètre (19'’).
L’aspect performance est quant à lui symbolisé par l’implantation de motorisations puissantes et notamment par le tout nouveau V6 biturbo de 405 ch associé à une transmission intégrale et assorti d’un malus de 10 000 €.
A bord, le coupé reprend dans les grandes lignes, l’aménagement de la berline, la Q50, avec une planche de bord arrondie et une console centrale équipée de deux écrans superposés. Le contraste entre les deux est frappant. Celui du haut, au design archaïque, est un modèle de lenteur et se contente (heureusement) d’afficher la navigation. Celui du bas, plus fluide à manipuler malgré un menu compliqué est bien plus sophistiqué.
La position de conduite est plutôt sportive avec une assise basse, des commandes orientées vers le conducteur et des sièges au bon maintien latéral. Le standing est au niveau des prix pratiqués avec du cuir surpiqué sur la planche de bord, de l’aluminium brossé et un matériau qui ressemble à du bois laqué. Malgré les efforts apportés, la qualité perçue se positionne un cran en dessous des allemands tout comme la dotation technologique. Pas de cockpit virtuel, de suspension pneumatique ou de système multimédia qui tient la route.
En matière d’accueil, le coupé qui n’a pas pour vocation le transport de troupes, propose deux places arrière qui serviront exclusivement de dépannage tant la garde au toit et l’espace aux jambes sont faibles. S’y installer et s’extraire réclame en prime quelques talents de contorsionniste. Elles ont toutefois le mérite d'exister. Enfin, le coffre d’une contenance de 342 litres peut grimper en rabattant la banquette monobloc, histoire de loger des objets encombrants.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,69 m
- Largeur : 2,05 m
- Hauteur : 1,39 m
- Nombre de places : 4 places
- Volume du coffre : 342 l / NC
- Boite de vitesse : Auto. à 7 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 156 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Octobre 2016
* A titre d'exemple pour la version II 2.0T SPORT TECH BVA.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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