Essai vidéo - Ducati Scrambler Desert Sled 2017 : la gamme au dessus [+vidéo]
Sommaire
La famille Ducati Scrambler s'agrandit pour 2017 avec l'apparition d'une nouvelle version : la Desert Sled. Une extension de l'Urban Enduro qui se veut bien plus radicale que son frangin. Avec tout en plus pour aller explorer les chemins et affichant un look des années soixante et 70. La success story continue et c'est à Caradisiac Moto maintenant de voir si la nouvelle génération 2017 suit les traces du premier millésime.
N'en déplaise aux puristes de la marque, mais la famille Scrambler a connu un succès retentissant depuis sa sortie et elle ne semble pas vouloir s'arrêter là. La recette est simple : donner le choix aux clients d'avoir la moto qui leur ressemble. Alors quid du Desert Sled ? Vraie moto d'Enduro ? Ou juste la pour donner un air de nostalgie aux fans de la XT 500 ? Essai.
Essai Ducati Scrambler Desert Sled 2017 : en... par caradisiac
C'est évident que ce Scrambler ne laisse pas indifférent à l'œil. Sur tout le temps de notre essai, le charme opère et il peut se vanter de ne pas avoir eu un seul retour négatif. Y compris le nôtre, car oui le Ducati est réussi. Les lignes sont équilibrées, il affiche un style Old School et les attentions que les Italiens ont portées à leur produit se voient. On notera que la technologie est présente mais dissimulée pour ne pas trancher radicalement. Le coloris blanc et gris se mélange parfaitement avec les jantes à rayon couleur or. Petite astuce : les cache-réservoirs sont interchangeables à souhait. Il existe également en rouge avec un cadre noir et toujours les jantes dorées.
Mais les choix stylistiques ne sont pas là que pour faire joli, mais également pour donner des atouts dynamiques à la moto pour ceux qui voudraient sortir des sentiers battus. On commence par le cadre qui a été renforcé pour l'off-road, le bras oscillant en aluminium quant à lui est directement fixé sur le cadre. Les pots d'échappement sont petits et surélevés dont les catalyseurs Euro4 sont soigneusement dissimulés sous le sabot de protection avec le moteur. Le support de plaque change de place et n'est plus sur la roue arrière mais reprend sa place sur la boucle arrière. Les garde-boue ont été allongés à l'avant comme à l'arrière pour mieux protéger le pilote. Le phare avant est muni d'une grille de protection et le guidon est muni d'une barre de renfort pour éviter les torsions. Le Scrambler est doté également d'un compteur unique LCD regroupant les informations suivantes : compteur, compte-tour, 2 trips partiels et un total, une horloge, la température extérieure mais toujours pas de jauge d'essence… En 2017, son absence est juste une aberration.
À l'intérieur on retrouve le fameux bicylindre en L, distribution Desmodromique 2 soupapes par cylindre et refroidissement par air développant 75 chevaux à 8 250 tr/min pour un couple de 68 Nm à 5 750 tr/m. Il n'évolue pas par rapport aux autres Scrambler de la gamme. C'est sur la partie cycle que le plus gros travail a été fait. En effet, le système de suspensions inversées Kayaba gagne en débattement en passant à 200 mm à l'avant avec au bout une jante à rayons de 19 pouces en pneu 120/70 et pour l'arrière un mono-amortisseur réglable Kayaba avec cartouche à gaz séparée, avec une jante de 17 pouces pour un pneu de 170/60.
Du côté des freins, pas de surprise, c'est signé Bosch 9,1 MP pour l'ABS avec capteur de pression et Brembo pour les freins avec à l'avant un simple disque de 330 mm et étrier monobloc Brembo M4.32B à 4 pistons à fixation radiale. Et pour l'arrière il s'agit d'un simple disque de 245 mm un étrier, un piston de 32 mm de diamètre.
Pour le pilote, il faudra compter sur une hauteur de selle de 860 mm. Par très haut sur le papier, mais c'est sans compter la largeur à l'entrejambe qui ne permettra pas aux petits gabarits de toucher par terre. Moi-même avec mon mètre soixante-dix, je ne touchais le sol du bout des pieds.
Photos (31)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération