Essai Suzuki DL V-Strom 250 2017 : confort +
Avec son nouveau DL 250, Suzuki s’attaque directement au Kawasaki Versys-X 300 et au marché toujours plus florissant du Trail. En proposant un tel modèle, la marque nippone est certaine de s’ouvrir un peu plus le marché des jeunes Permis A2. Accessible, fun et polyvalente, elle promet d’être là de l’usage en ville comme dans les grands voyages.
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Note
de la rédaction
Caradisiac est venu prendre contact avec cette machine dans les sublimes contrées Anglaise, du côté de Birmingham. Quand nous avons eu les caractéristiques sous les yeux, la première chose qu’on a pensée c’est : « 188 kilos pour 25 chevaux, au secours ! » et on fera force pour ne pas rester sur cette première impression. Le positionnement du Trail par rapport à la concurrence est clair avec un gabarit plus imposant mais aussi une polyvalence et surtout la possibilité de voyager longtemps, loin et même en Off-Road. Suzuki nous emmènera d’ailleurs à travers les champs pour le prouver et avec des pneus absolument pas faire pour !
Les codes esthétiques sont absolument les même que la gamme du même nom. Un coloris noir et jaune et la mise en avant d’un gros phare rond et d’un bec caractéristique inspiré de la famille DR. Sur les lignes nous sommes vraiment sur le créneau du « chacun ses goûts ». Si certains sont séduits par sa bouille originale, nous restons plus sur la réserve avec un ensemble au final un peu visuellement lourd. Mais les assemblages sont propres, le plastique semble robuste et la grosse selle (800 mm de hauteur) donne envie de s’y installer. Suzuki propose pas mal d’équipements qui sont raccord avec ceux qui voudraient tenter l’aventure. Si le garde-boue avant ne laisse pas grande place pour installer des pneus à crampons, ils ont pensé en revanche à une prise 12 Volts de série, à renforcer le réservoir de liquide de frein arrière, mettre de larges poignées pour le passager, de placer une casquette au-dessus du compteur pour éviter les reflets du soleil, d’ajouter un sabot moteur en métal ou encore prévoir des attaches rapides pour un ensemble de bagagerie. Dommage en revanche que les pares mains ne soit pas de série mais en option.
Le tableau de bord LCD est le même que l’on retrouve sur les GSX-S et GSX-R 125 qui affiche juste ce qu’il faut, ni trop, ni pas assez avec un compteur de vitesse, un compte-tours, un trip total et deux partiels, un indicateur de rapport engagé, un indicateur d’autonomie, une consommation moyenne de carburant, une horloge, un shift light et une jauge carburant. Il est surmonté d’une bulle non réglable.
Le moteur bicylindre, 4 temps et à refroidissement liquide affiche donc 25 chevaux à 8000 tr/min pour un couple de 23,4 Nm à 6 500 tr/min. Il a été travaillé pour offrir le plus d’autonomie possible (soit 500 km annoncés) et un couple sur les bas et moyen régime. Il est aujourd’hui calé sur les normes Euro4 et se termine par un pot catalytique 2 en 1. Pour finir Suzuki a fait le choix de monter sur des fourches classiques, non réglables, des jantes à bâtons 10 branches et des pneus 110/80 à l’avant et 140/70 à l’arrière. Le freinage est confié à des disques pétales à l’avant comme à l’arrière.
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