Essai vidéo - Renault Captur restylé (2017) : réouverture de la chasse
Olivier Pagès , mis à jour
Seconde meilleure vente de Renault dans l’Hexagone, une présence dans le Top 3 des SUV préférés des Français, pas de doute possible, le Captur est un succès commercial. Quatre ans après son lancement, celui-ci a droit à son traditionnel restyling de mi-carrière. De quoi relancer les hostilités dans un segment ultra-concurrentiel des crossovers urbains. Premier test avec le dCi 110 ch.
En 2013, Renault mettait fin à la carrière de son minispace le Modus pour le remplacer par un petit SUV : le Captur. Avec quelques années de recul, le constructeur ne peut que se féliciter d’avoir pris cette décision, tant le succès est important. Arrivé à point nommé dans la catégorie des crossovers urbains, l’engouement a tout de suite été au rendez-vous et le Captur a été pendant de longs mois, le SUV le plus vendu en France, toutes dimensions confondues. Il s’est surtout imposé comme un modèle essentiel pour Renault en devenant le deuxième modèle de la marque le plus écoulé en France derrière l’indéboulonnable Clio. Présent depuis le début dans les 5 meilleures ventes, le Captur n’est pas juste un carton commercial chez nous car il marche fort également à étranger comme en attestent les 216 000 exemplaires écoulés en 2016 sur le plan européen qui font de lui, le premier crossover urbain.
Après (gauche) et avant (droite) le restyling
Toutefois, comme la concurrence fait rage dans ce segment, Renault a décidé de lui faire subir un petit restyling. Comme on pouvait s’y attendre, on est très loin de la révolution. Les principales évolutions portent sur la partie avant avec l’adoption de la signature lumineuse en forme de C comme sur les Mégane, Talisman ou Espace par exemple. Cela va de pair avec de nouveaux calandre et boucliers dont celui avant et désormais agrémenté d’un sabot, histoire de renforcer l’image baroudeuse et le « rapprocher de son grand frère le Kadjar » dixit le discours officiel du constructeur. La personnalisation reste toujours aussi importante avec trois nouvelles de carrosserie : Orange Atacama, Bleu Océan et Noir Améthyste, ce qui porte à 30 combinaisons différentes auxquelles s’ajoutent 6 packs intérieurs.
Des modifications sont également présentes dans l’habitacle avec notamment une amélioration des matériaux et donc de la qualité perçue comme ce fut le cas également de la Clio lors de son restyling. Il y a donc désormais du plastique moussé sur la planche de bord tandis que les intérieurs de porte ont été redessinés. On ne peut que s’en féliciter, car il s’agissait clairement de l’un des points faibles du Captur, mais il est dommage que la casquette soit toujours en plastique dur et que certains ajustements laissent encore à désirer.
Certains détails de la finition Initiale Paris
Pour confirmer cette montée de gamme, Renault étoffe la gamme du Captur en introduisant une finition haut de gamme dénommée Initiale Paris présentée en détails à la 3 page de cet essai, qui se caractérise par l’utilisation de cuir surpiqué sur le tableau de bord, les sièges, etc.…
Statu-quo en termes d’aspects pratiques toujours bien pensés. L’habitabilité arrière est toujours intéressante et il est possible de jouer avec la banquette coulissante pour favoriser l’espace pour les passagers ou le coffre dont son volume oscille toujours entre 377 et 1 235 litres. Les rangements intérieurs sont nombreux et le Captur conserve sa boîte à gants tiroir.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,12 m
- Largeur : 1,77 m
- Hauteur : 1,56 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 455 l / 1235 l
- Boite de vitesse : Méca. à 6 rapports
- Carburant : Diesel
- Taux d'émission de CO2 : 98 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Avril 2017
* A titre d'exemple pour la version (2) 1.5 DCI 110 ENERGY INITIALE PARIS.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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