Essai - Opel Grandland Puretech 130 ch (2022) : que vaut la seule version essence ?
Apparu en 2017, l’Opel Grandland est passé l’été dernier par la case restyling. Un grand classique à mi-carrière. Après l’essai de la version diesel, place maintenant à la seule déclinaison essence disponible, le 130 ch.
Sommaire
Note
de la rédaction
14/20
Note
des propriétaires
EN BREF
Restylage
SUV compact
Seule version essence
À partir de 31 600 €
Beaucoup de gens ne le savent peut-être pas, mais l’Opel Grandland X est le demi-frère du Peugeot 3008. Alors, oui, cela ne saute vraiment pas aux yeux pourtant le SUV d’Opel partage de très nombreux éléments (châssis, motorisations et technologies) avec le modèle sochalien. Le Grandland X était d’ailleurs à l’époque le premier modèle né de l’alliance entre Opel et le groupe PSA, aujourd’hui devenu Stellantis. Pourtant, même si la recette est la même, le succès entre les deux modèles est loin d’être différent. Ainsi, si en 2021, le 3008 reste le SUV compact le plus vendu en France avec plus de 50 000 exemplaires, la situation est nettement moins flatteuse pour le modèle d’Opel qui s’est écoulé à seulement 4 000 exemplaires, soit 10 fois moins. Même si ce constat n’est pas identique en Europe, la supériorité de Peugeot est également indéniable sur une plus grande échelle.
Même si le succès de ce modèle n’est pas à la hauteur des attentes, Opel a profité des quatre ans d’existence du Grandland pour le faire bénéficier d’une cure de jouvence. Si certains restyling peuvent passer presque inaperçus, c’est très loin d’être de celui du Grandland. Opel a mis les moyens et cela se voit puisque le design extérieur, la présentation intérieure et les technologies ont été impactés. Même le nom a été changé puisque le Grandland perd le X, qui s’était accolé à son patronyme.
La face avant est transformée avec l'arrivée du Vizor, la nouvelle identité de la marque qui se compose d'une calandre pleine qui se prolonge au niveau des projecteurs.
Pour ce qui est du look, il adopte comme les derniers modèles de la marque (Mokka, Crossland et Astra), la nouvelle identité de la marque : le Vizor qui se compose d’une face avant fermée noire au contour chromé avec une calandre dans la continuité des optiques. Ces dernières peuvent profiter de la technologie Matrix LED. Les bas de caisse et les passages de roues sont désormais couleur carrosserie tandis que le bouclier avant est redessiné. Moins de changements à l’arrière si ce n’est le monogramme Grandland qui se retrouve désormais au centre du hayon en majuscule. Enfin, il est possible d’opter pour une teinte bicolore comme c’est le cas de notre modèle d’essai qui disposait d’un pack noir composé du toit, des bas de caisses et des jantes.
À bord, les changements sont encore plus spectaculaires puisque le Grandland abandonne ses écrans pour adopter une nouvelle présentation dénommée « Pure Panel » constituée d’une instrumentation numérique de 12 pouces et d’un écran tactile de 10 pouces reliés par une vitre. La modernisation est indéniable et il en est de même de la montée en gamme, mais on reprochera toutefois – et comme les autres modèles de la marque la présentation trop simpliste de l’instrumentation et la qualité basique des graphismes de la navigation en retrait par rapport à ce qu’il se fait en ce moment sur le marché.
L'habitabilité et le volume de chargement sont l'un des points forts de ce Grandland.
Pas de modification en ce qui concerne les aspects pratiques avec un bon volume de chargement de 514 litres et une habitabilité arrière intéressante même si la place centrale est un peu handicapée par l’imposante console centrale.
Sous son capot, le Grandland accueille des motorisations bien connues puisqu’il s’agit des mêmes que celles des modèles provenant de chez PSA. Aujourd’hui, c’est le seul bloc essence, disponible, qui passe entre nos mains. Cette motorisation est bien connue puisqu’elle équipe de très nombreux véhicules du groupe Stellantis. Pour rappel, il s’agit d’un trois cylindres de 1.2 l de cylindrée qui développe 130 ch et dispose d’un couple de 230 Nm, qui peut être associé à une boîte mécanique ou automatique. Plutôt agréable au quotidien avec des montées en régime tonique, ce moteur permet au Grandland de pouvoir revendiquer un certain dynamisme, chose qu’il ne rechigne pas à faire en raison d’une partie châssis convaincante qui rappelle sa parenté avec le Peugeot 3008. Même s’il l’est légèrement moins que son cousin au lion, le Grandland nous livre une partition très plaisante avec un excellent compromis confort/dynamisme. Certains qui reprocheront au 3008 sa position de conduite non naturelle en raison du petit volant seront comblés par le Grandland qui possède un volant de taille normale.
Malheureusement, ce moteur n’a pas que des qualités et on ne peut que signaler une nouvelle fois sa sonorité un peu trop présente lors des phases d’accélération et surtout un appétit conséquent. Ainsi sur notre essai, nous avons relevé une moyenne de 8,5 l/100 km. Un bilan plus que moyen. Enfin, pour terminer la question budget, avec des rejets de 145 g/Co2, il faudra composer avec un malus de 540 € pour notre version d’essai.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,47 m
- Largeur : 1,90 m
- Hauteur : 1,60 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 514 l / 1 652 l
- Boite de vitesse : Auto. à 8 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 145 g/km
- Malus : 540 €
- Date de commercialisation du modèle : Juillet 2021
* pour la version (2) 1.2 TURBO 130 GS LINE AUTO.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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