2. Essai MV Agusta F4 2010 : Des lignes furtives de F117
Enfin, pas si furtive que ça. Car elle en fait tourner des têtes cette nouvelle F4 et il est alors difficile de passer inaperçu. Car si la MV Agusta F4 a complètement changé en 2010, il reste qu'au premier coup d'œil, on sait tout de suite qu'il s'agit d'une F4. Que ce soit par la face avant ou la face arrière, impossible de se tromper.
Les 4 flûtes rondes en position sous la selle étaient la marque de fabrique des italiens. Pour 2010, les 4 flûtes sont toujours présentes mais cette fois de forme rectangulaire et biseautée pour s'intégrer parfaitement à la ligne de la coque arrière. Ces échappements surplombent des clignotants à LED en forme d'épi très fin. Au dessus, on retrouve le feu arrière également à LED. Ces lignes tendues ainsi que 2 prises d'air donnent à la F4 cet air de sportivité et de radicalité.
Cette coque arrière supporte la selle passager bicolore qui comme toujours sur une sportive est haut placée.
La sportivité est aussi présente par les carénages qui couvrent intégralement le cadre tubulaire si chère à la marque. Le démontage de ceux-ci sera aisé grâce à des attaches ¼ de tours alimentant par la même occasion le côté racing de la bête. Comme sur l'avion furtif, les lignes de ces carénages et des nombreuses prises d'air sont tendues et anguleuses. On retrouve également des prises d'air sur le garde boue avant pour aider au refroidissement des disques de frein.
Comme l'arrière, la face est tout de suite reconnaissable. Le phare participe activement à cette identité pendant que les clignotants sont intégrés dans les beaux rétroviseurs. Ces derniers sont surmontés par des petits déflecteurs. Les prises d'air pour gaver le moteur en oxygène se trouvent sous le phare toujours taillés à la serpe.
La bulle basse protège l'ordinateur de bord. Celui de la F4 donne l'impression d'être aux commandes d'un avion de chasse. A l'inverse de la Brutale, le bloc compteur de la F4 est entièrement digital. Bien aidé par le fond bleu, toutes les informations sont facilement lisibles. Le compte tour, le tachymètre ou encore l'indicateur de rapport engagé se repère de suite tout comme les compteurs kilométriques. Un totaliseur et 2 partiels sont disponibles. Grâce aux 2 boutons, difficile à manipuler comme sur sa sœur roadster, nous avons à notre disposition un chronomètre mais aussi les réglages de contrôle de traction ou encore le rétro-éclairage. Par contre, à l'instar de la brutale, point de jauge à essence mais juste un voyant.
L'ordinateur de bord est surmonté par les traditionnels voyants de feux de route, de clignotant ou encore de niveau d'huile sans oublier le shift light.
Pour finir, le réservoir de 17 litres est aussi taillé avec des lignes droites et tendus alimentant, s'il le fallait encore, le côté « sortie de la piste » pour cette dernière F4.
Tous ces éléments pris séparément sont déjà de belle pièce. Mais alors assemblées ensemble, elles crées une machine que l'on ne peut s'empêcher de regarder. A l'image des promeneurs d'Annecy qui pour certain devaient la voir pour la première fois ou moi qui à chaque fois qu'il croise une MV, se retourne, on ne peut qu'être séduit par une tel moto. De quoi corroborer les propos de Claudio qui nous avait dit la chose suivante : ‘' Que l'on regarde et admire son MV pour la première fois ou pour la 500e fois, on a toujours l'impression qu'il s'agit de la 1ère fois.''.
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