2. Essai - Kawasaki Ninja 125 - pure tradition sportive
La Ninja 125 hérite du même châssis et jouit d’une motorisation identique à celle de sa petite soeur roadster. Le mononocylindre 4-temps 4 soupapes injecté diffuse une sonorité intéressante que si la machine est munie de la ligne d’échappement Arrow Sport (là aussi il faut piocher dans le catalogue des options). Les performances par rapport à la Z ne diffèrent pas car le bloc d’une puissance de 15 chevaux ne se montre pas sous son meilleur jour en dessous de 4500 tr/mn. Il ne faut pas hésiter à user de la boîte de vitesses à 5 rapports (celle-ci se montre particulièrement précise), notamment sur des parcours avec du dénivelé. Au-dessus de 7500 tr/mn, le constat est plus favorable mais sans excès. La vitesse de pointe est d’environ 111 km/h compteur avec une allonge en retrait par rapport à la concurrence. De plus, nous n’avons pas pu relever la consommation lors de notre essai et on aurait au moins apprécié un indicateur de consommation.
De son côté, la partie-cycle apporte satisfaction grâce à la suspension avant, la fourche rigoureuse engendre une excellente tenue de cap, la Ninja s’inscrit plus naturellement et plus facilement que ce soit dans les courbes ou les virages serrés. Cependant, elle est apparue un chouille trop souple lors de la prise du levier de frein. Le freinage marqué par l’ABS à deux canaux diffuse une belle puissance et ne se montre pas du tout intrusif. Le levier non réglable manque un peu de feeling à l’attaque contrairement au frein à pieds où le mordant arrive progressivement.
Outre notre parcours effectué sur les hauteurs de Malaga, Kawasaki ont vu les choses en grand avec l’organisation d’une ‘’master class’’ sur un circuit de Karting. Pour cela, ils ont fait appel à Ana Carrasco, pilote espagnole, récemment sacrée championne du monde de Supersport 300 (excusez du peu !). Une bonne manière de mieux appréhender les trajectoires, les freinages sur circuit. L’atelier s’est déroulé sur trois tours : le premier où votre serviteur était devant pour que notre hôte du jour puisse analyser les défauts de trajectoire et la posture à adopter sur la moto. Le deuxième run était de se positionner derrière et d’essayer de corriger ses défauts. Pas toujours facile mais l’expérience fut enrichissante puisque nous avons eu droit à un débriefing avec Ana en personne sur les choses à améliorer dans le futur.
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