Essai - Kawasaki Ninja 125 - bonus offensif
Kawasaki dégaine deux nouveautés majeures sur le segment des motos 125. En parallèle de la Z, la firme d’Akashi lance la Ninja, une déclinaison sportive accessible aux permis A1 et B. La dernière-née du constructeur japonais se positionne dans une catégorie déjà riche emmenée par KTM, Suzuki et Yamaha dont la YZF cru 2019 s’apprête à faire son entrée. Va y avoir du sport !
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Note
de la rédaction
14,1/20
L’actualité 125 s’intensifie en cette fin d’année, notamment chez les verts de Kawasaki où le constructeur effectue un retour significatif sur ce segment de cylindrée quelques années après l’avoir délaissé. Une rentrée logique et stratégique qui devrait profiter à Kawasaki désormais présent sur toutes les cylindrées. La marque table fort logiquement sur une répartition des ventes en France favorable à la Z (80 % contre 20 % pour notre hôte du jour). À l’instar de sa petite soeur Z, la Ninja est fabriquée en Indonésie, l’ensemble n’appelle à aucune critique, car l’assemblage est rigoureux avec une finition quasi exemplaire, les plastiques s’ajustent au millimètre sans faute de goût. La petite sportive se différencie par l’ajout des carénages latéraux ce qui engendre une légère surcharge pondérale de 2 kilos par rapport au roadster (148 kilos contre 146 kilos pour la Z).
Derrière la petite bulle d’origine (une bulle fumée est disponible en option) trône une instrumentation digitale. Lisible, elle offre un compte-tours, une jauge à essence (mais pas de témoin de réserve), deux totalisateurs kilométriques partiels, une horloge, mais l’indicateur de rapport engagé brille par son absence, dommage lorsque l’on sait que la plupart des machines de ce segment propose cette fonctionnalité toujours pratique que l’on soit novice ou confirmé. Enfourcher la Ninja devient une formalité, l’assise, plus basse de 30 mm et plus fine par rapport à la Z, culmine à 785 mm, ce qui assure une prise en mains évidente. Les pieds tombent plus rapidement au sol et les cale-pieds positionnés au niveau de la selle mettent en exergue une posture du buste pas complètement couchée. Une impression renforcée par le demi-guidon bracelets qui offre une position, certes, sportive mais pas radicale avec en prime peu de contrainte aux poignets.. En revanche cette configuration ne favorise pas les demi-tours. La bulle protège davantage que la Z mais sans plus.
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