Essai – Harley Davidson Street Glide ST : Harley démocratise le 117 !
En 2022, Harley Davidson a décliné le twin Milwaukee Eight dit « 117 » qui équipe la gamme CVO sur un cruiser et deux touring « de série ». Nous l’avons essayé en version Street Glide ST.
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Note
de la rédaction
14/20
Lors de notre essai du Low Rider S version 2020, nous regrettions l’absence du plus gros moteur de la gamme sur un modèle arborant l’initiale S. En 2022, Harley Davidson décline enfin dans sa gamme ce moteur qui était réservé aux machines personnalisées issues du service Custom Vehicule Operation. En plus de ces machines d’exception, on retrouve désormais ce Milwaukee Eight 117 ci aussi sur le Low Rider S (et ses déclinaisons ST et El Diablo) et les Street Glide et Road Glide ST : c’est au guidon d’une Street Glide ST que nous l’avons découvert.
Une moto plus accessible financièrement qu’une production estampillée CVO, mais qui s’échange quand même contre 33 890 € : 11 500 € de plus qu’un Low Rider S (22 490 €), 10 500 € de moins qu’une CVO de base (44 650 €) et 3 600 € de plus qu’une Street Glide Special à moteur 114 ci.
Si toutes ces machines se ressemblent aux yeux du profane car elles sont animées par le V Twin longue course refroidit par air et huile, ouvert à 45°, culbuté, à 4 soupapes par cylindre et boite de vitesse séparée dit « Milwaukee Eight ». Disponibles en 107 et 114 cubic inches, pouces carrés, soit 1 745 et 1 868 cm³ ils s’accompagnent d’une version musclée de 117 ci, soit 1 923 cm³, obtenus via une augmentation de l’alésage de 1,3 mm (il passe de 102 à 103,5 mm).
Ce « gros » moteur se reconnaît par à son système d’admission d’air Screamin’ Eagle.
La puissance maxi passe de 93 ch à 5 020 trs/mn (114) à 106 ch à 4 750 trs/mn (117) et le couple atteint 17,3 mkg à 3 750 trs/mn (contre 15,9 mkg à 3 000 trs/mn). La transmission est allongée. Aussi, les versions 117 bénéficient-elles d’un anti patinage deconnectable à deux niveaux, qui s’accompagne d’un système anti blocage de la roue arrière en cas de rétrogradage musclé et d’un système d’aide au démarrage en côte.
Touring et Cruisers
Cependant, la dizaine de milliers d’euros d’écart à moteur égal entre les « Grand American Touring » (ex « Touring » ) et les « Cruiser » comme le Low Rider S (ex « Softail ») se justifie par une conception technique de base assez différente : les moteurs destinés aux Touring embarquent un simple balancier d’équilibrage et sont montés sur silentbloc dans les châssis, tandis que les moteurs Cruiser disposent de deux balanciers d’équilibrage et sont montés rigides dans les châssis. Aussi, la suspension arrière des Cruisers s’articule autour d’un bras oscillant d’apparence rigide à mono amortisseur caché, tandis que les Touring reçoivent un bras plus classique à double branche et 2 amortisseurs latéraux.
C’est ainsi que les Touring sont plus soft et plus filtrées que les Cruisers. Elles sont aussi beaucoup plus grosses et embarquent en série un équipement plus conséquent, notamment des valises latérales rigides, des marche-pieds et un réservoir de 20 l alors que les Cruisers sont pour la plupart assez dépouillés.
Les Street Glide se caractérisent par leur tête de fourche dit « Bat Wing » (aile de chauve-souris) par opposition aux « Road Glide » équipées du demi-carénage dit « Shark Nose » (nez de requin).
Ces machines reçoivent un guidon semi-haut dit « Mini Ape hanger », des marche pieds comme toutes les Touring et une selle large et très confortable.
Ainsi que le démarrage sans clé et une instrumentation relativement complète accompagnée d’un large écran TFT couleur tactile.
Le régulateur de vitesse est monté et série, les commodos sont plutôt ergonomique.
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